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Deux personnes ont escroqué un drive Carrefour pendant un an

Publié par Quentin VIALLE le 02 Mar 2022 à 20:33
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Dans l’Oise, un homme et sa sœur ont été reconnus coupables d’escroquerie vis-à-vis d’un drive Carrefour. Durant un an, le duo s’est fait rembourser des dizaines d’articles grâce à une technique bien rodée.

Escroquerie d’un drive Carrefour pendant un an

Avec le confinement, les courses en ligne se sont largement démocratisées. Les consommateurs se sont en effet penchés sur les drives, un mode de consommation rapide et particulièrement pratique. Mais certains ont profité de certaines failles pour faire de belles, très belles économies.

La vidéo du jour

Durant la crise sanitaire, entre décembre 2020 à septembre 2021, un homme de 42 ans et sa sœur ont utilisé un stratagème peu scrupuleux pour escroquer un drive Carrefour situé à proximité de la ville de Compiègne, dans l’Oise. En effet, pendant plusieurs mois, ces derniers ont profité de la faible vigilance de l’hypermarché pour se faire rembourser près de 7 articles sur 10, et ce, sur une centaine de commandes. Une fois les courses en leur possession, le duo faisait croire à l’enseigne que certains produits n’étaient plus bons, qu’ils étaient défectueux ou qu’ils manquaient à leur commande. Ils obtenaient immédiatement le remboursement, sans avoir à rapporter le produit en question.

Ils ont escroqué un drive Carrefour pendant un an

Lionel Allorge, CC BY-SA 3.0 <https://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0>, via Wikimedia Commons

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Condamnés à une « sanction-réparation »

Devant le tribunal, l’homme de 42 ans a nié les faits d’escroquerie en expliquant par exemple que « 35% des produits surgelés arrivaient décongelés » et que « des bouteilles de champagne, qui devaient être des cadeaux, portaient encore des antivols ». Des arguments qui n’ont pas convaincu le parquet.

Finalement reconnus coupables, le duo a été condamné à une « sanction-réparation », indique Capital. L’homme devra ainsi verser la somme de 2.300 euros à Carrefour mais aussi Cdiscount, chez qui il avait utilisé la même méthode de fraude. La jeune femme, elle, devra leur verser 1.000 euros avant une date définie.

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Source : Capital

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