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En deux ans, il reçoit 56 PV de la même policière, qui est en réalité sa voisine

Publié par Elodie GD le 23 Mar 2025 à 7:31

Le tribunal a tranché : l’entrepreneur, qui croule sous les amendes depuis 2022, a obtenu gain de cause face à la justice.

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Une voisine revancharde ? Vent de panique à l’impasse des olivettes

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Des conflits de voisinage ? Selon Hervé Street, rien ne justifie un tel acharnement. Cet entrepreneur originaire de Marseille se bat depuis trois ans aux côtés de ses voisins. L’objet de leur colère : un représentant de la loi un peu trop zélé. En effet, les riverains de l’impasse des olivettes, située dans le 4e arrondissement de la cité phocéenne, font l’objet de contraventions régulières.

Après enquête, ils se rendent compte que l’auteure de ces PV n’est autre qu’une voisine ! Une femme qu’Hervé n’a croisé qu’en de rares occasions et avec laquelle il n’a jamais échangé. Dans un témoignage livré à France 3 Provence-Alpes-Côtes d’Azur en 2024, celle-ci se gardait bien de se faire repérer et distribuait les PV tôt le matin ou tard le soir.

Elle distribue des amendes à tour de bras
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Des précautions qui se sont révélées inutiles face à la persévérance des voisins. Intrigués par un tel acharnement, Hervé Steele alerte l’IGPN. Une plainte qui sera prise au sérieux par le service. S’ensuivront six mois de calme plat au cours desquels ni l’entrepreneur, ni ses voisins ne recevront d’amendes.

Mise à pied et déménagement

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Mais l’accalmie aura été de courte durée. À l’issue des six mois, les contraventions reprennent de plus belle. Là encore, Hervé assure que, comme ses voisins, il est « irréprochable ». Il ne comprend pas l’attitude de cette voisine qui s’en est même prise au camion-poubelle en lui infligeant une amende de 135 euros. Ce, alors même que les agents de mairie étaient occupés à faire leur travail. « Elle était bloquée et leur a demandé de se garer ailleurs que dans la rue pour vider les poubelles », raconte Hervé avant d’accuser la femme de faire preuve « d’abus de pouvoir ».

Le Marseillais ne compte pas en rester là et dépose une seconde plainte, puis une troisième. Cette dernière déclenchera une enquête plus approfondie de la part de l’IGPN.

Il y a peu, le tribunal a tranché en faveur des riverains. Ainsi, Hervé Street a été relaxé pour 20 PV sur les 56. Trois dispenses de peines ont également été prononcées. La policière et auteure des contraventions a été mise à pied par sa hiérarchie et devra rendre des comptes. Impliquée dans une autre affaire, elle doit par ailleurs se justifier après avoir humilié une personne qui se trouvait en garde à vue. Pour finir, elle a été contrainte de déménager de l’impasse des olivettes. Un départ que ses voisins ont appris avec joie, d’autant qu’il a signé la fin de leur calvaire.

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