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Une employée de Carrefour se fait virer pour avoir mangé des sandwichs périmés !

Publié par Elsa Fanjul le 13 Juin 2016 à 12:34

« On se souvient surtout du goût » dit une célèbre marque de sandwichs… Anne quant à elle garde un goût amer de ces sandwichs périmés qui lui ont coûté sa place… Explications.

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Anne a 49 ans et travaillait depuis deux ans en tant qu’agent de sécurité au centre commercial Carrefour de Port-de-Bouc, près de Marseille dans les Bouches-Du-Rhône. Anne vit seule avec ses deux enfants. Pour ce travail, elle gagnait 1250€/ mois et la moitié partait dans son loyer. Pas toujours facile de joindre les deux bouts surtout quand on connait le coût de la vie.

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Anne explique : « J’avais sympathisé avec le jeune homme qui remplit le distributeur automatique de sandwiches et de viennoiseries destinés au personnel de la grande surface, en salle de pause. Il connaissait ma situation. Un jour qu’il s’apprêtait à jeter des sandwiches périmés, il me les a proposés. J’ai accepté car je peux nourrir mes enfants avec. Jamais je n’ai pensé à mal puisque c’était destiné à la poubelle. En deux ans, ce n’est arrivé que trois fois »

 

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Des agents de sécurité ont assisté à la scène et sont allés dénoncer Anne (bel esprit au passage…)

« C’est dingue, j’ai carrément l’impression d’être tombée dans un piège. Pourtant je n’ai rien volé, ces produits étaient comptabilisés en pure perte et moi avec trois sandwiches je nourris ma famille. » explique t-elle.

 

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À son patron qui la convoque et qui la soupçonne de revendre ces sandwichs, elle répond : « Moi je ne jette jamais rien. Ces sandwiches je les donnerai à mes enfants. Si vous ne savez pas ce que c’est de ne même pas avoir 50 centimes pour une baguette de pain, ben moi je sais »

 

Anne reçoit ensuite très vitre un courrier l’informant de sa « mise à pied à titre conservatoire » en la convoquant à « un entretien préalable au licenciement ». Elle finira par trouver un accord amiable qui lui permettra de toucher le chômage jusqu’à ce qu’elle retrouve du travail. Le patron du magasin où s’est déroulé l’incident évoque un dysfonctionnement : « La société qui gère le distributeur de sandwiches aux salariés doit les récupérer. » a t-il indiqué.

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Dimanche 12 Juin, la direction Nationale de Carrefour a réagi se disant très sensible à la situation d’Anne. Le groupe se dit prêt à lui proposer un autre poste ou à la recevoir de nouveau dans le magasin de Port-de-Bouc. Le groupe a mis en avant ses dons d’invendus à des association pour appuyer sa bonne foi.

 

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Propos recueillis par La Provence / ©ROGER GARCIA