Échange de bébés à la naissance : Elle apprend la vérité 15 ans plus tard et prend une lourde décision
Cette histoire concerne deux petites filles nées le même jour dans une maternité espagnole en 2002. Un test de paternité révèle, qu’il y a quinze ans, les deux fillettes ont été échangées « par erreur humaine ».
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Un échange découvert 15 ans plus tard
Nées avec cinq heures d’écart dans le même l’hôpital, deux petites filles sont placées en couveuse en raison de leur sous-poids (l’une pèse 2,27 kg et l’autre 2,29 kg). Leur vie va complètement chambouler. Laura*, l’une d’entre elles découvre 15 ans plus tard que son père n’est pas son père biologique.
Pour Laura, la vie n’a pas été si simple. Âgée d’un an seulement, ses parents confient sa garde à sa grand-mère maternelle. Elle devient alors sa tutrice. En 2017, alors âgée de 15 ans, son père refuse de verser une pension alimentaire en réclamant qu’elle n’est pas sa fille. Le père est alors soumis à un test de paternité… qui s’est avéré véridique.
Laura recherche ses géniteurs et demande à l’inspection sanitaire de La Roija (une commune espagnole) d’enquêter sur cette histoire. Les recherches sont remontées jusqu’à la naissance d’une certaine Carla*. Tout concordait. Laura a bientôt retrouvé ses parents biologiques.
Elle réclame 3 millions d’euros à l’hôpital
L’homme qui pourrait être son père biologique a accepté de faire un test de paternité. Les résultats de ce test ne sont pas encore connus. Elle ne saura jamais qui était sa mère biologique puisque la femme qui pourrait être sa mère est décédée. Maria porte l’hôpital responsable de toute cette souffrance et demande un dédommagement de 3 millions d’euros.
L’hôpital se dédouane de toute responsabilité et prône une « erreur humaine ». « À titre subsidiaire », il propose un virement de 215 000€ en dédommagement à Laura. « Il y a eu une erreur humaine et nous ne savons pas qui tenir pour responsable. Le système de l’époque était différent, tout n’était pas informatisé comme aujourd’hui » , a expliqué Sara Alba, la conseillère santé de La Rioja, citée par El Pais.
Selon l’avocat de Laura, José Saez-Morga, elle vivrait toujours avec sa tutrice. « Il s’agit de dommages immenses, qui dureront toute la vie et ne seront jamais réparables » , a-t-il estimé auprès de l’AFP.
* Prénoms modifiés
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