Le dessin-animé Docteur La Peluche met en scène un couple mixte de mamans pour la toute première fois !!
Docteur La Peluche, résolument progressiste
Si vous avez des enfants en bas-âge, ou si vous en gardez, vous connaissez peut-être le dessin-animé Docteur La Peluche ? L’héroïne du dessin-animé en question s’appelle Dottie et elle soigne ses peluches, car elle rêve de devenir Docteur. Cette série, signée Disney et diffusée depuis 2012, se veut progressiste. Elle a d’ailleurs été critiquée de nombreuses fois en raison du choix de ses scénarios. Qu’importe, les mauvaises langues n’ont qu’à bien se tenir. Et pour cause, Disney a fait le choix d’intégrer un couple lesbien dans les nouveaux épisodes. Il s’agit donc du tout premier dessin-animé mettant en scène un couple lesbien interracial. Un grand pas dans l’univers du dessin-animé !
Disney, attaqué par une association anti-LGBT
L’épisode en question s’intitule « Emergency Plan » et mettait en scène un couple mixte de mamans. Pas de stigmates et autres clichés dans cet épisode, juste un aperçu d’une réalité comme les autres. Et ce sont deux actrices lesbiennes qui ont prêté leurs voix pour les mamans. Il s’agit de Wanda Skyes et Portia de Rossi. Mais comme on pouvait s’y attendre, certains sont montés au créneau, à l’instar d’une association anti-LGBT (One Million Moms). Elle s’en ait pris à Disney, arguant que le groupe souhaitait imposer un « modèle parental corrompu aux enfants ». Et n’a d’ailleurs pas hésité à s’en prendre également à la créatrice de la série, Chris Nee, qui est lesbienne.
La créatrice répond à la haine… par l’amour
Mais elle a probablement offert la plus belle des réponses (et la plus sensée) à ses détracteurs : « Je perçois Docteur La Peluche comme un dessin-animé qui traite de l’acceptation d’autrui au sein de notre société. Étant moi-même maman au sein d’un couple lesbien, je suis fière qu’il existe un épisode qui reflète la vie de mon fils. Et qui prouve au monde entier que l’amour n’est rien d’autre que de l’amour ». Bien dit ! Les chiens aboient, la caravane passe…