Dents pointues, cheveux rares, voix grinçantes : ces deux frères malades étaient considérés comme des fantômes
Deux jeunes frères indiens sont touchés par une maladie rare qui cause des malformations au nez et aux dents. Leur apparence étrange intrigue les locaux qui les ont surnommés les « frères fantômes ». Il a fallu qu’une ONG vienne les diagnostiquer pour rassurer les villageois sur la nature humaine de ces garçons. Regardez les photos surprenantes de ces garçons aux dents affutées comme des petites vis, aux nez aplatis, aux cheveux rares et à la voix grinçante.
Les garçons se cachent pour n’effrayer personne
Les « frères fantômes », âgés de 11 ans, ont longtemps été craints par les locaux du village de Madhya Pradesh, en Inde. Ils avaient pour habitude de se cacher et de longer les murs afin de ne pas recevoir d’insultes ni d’effrayer leurs voisins. Dans un pays où les croyances et les superstitions occupent une place importante, certains pensaient même qu’ils n’étaient pas humains.
Les « frères fantômes » souffrent d’une maladie rare
Il est vrai que les frères Khan, Afhsaq et Mushtaq, ont une apparence étrange. En réalité, ils souffrent d’une maladie génétique rare, la dysplasie ectodermique anhidrotique. La condition génétique est plus couramment appelée syndrome de Christ-Siemens-Touraine. Les symptômes principaux sont la chevelure éparse, la dentition anormale avec un certain manque de dents ou des dents de formes anormales ainsi que l’absence de glandes sudoripares, ce qui veut dire que les patients ne transpirent pas. Michael Berryman, célèbre acteur de films d’horreur, souffre de cette maladie.
Les villageois sont rassurés sur la nature des garçons
Grâce au passage d’une ONG médicale dans la région, le regard des habitants sur les deux garçons a changé. Les médecins ont rapidement diagnostiqué la maladie des frères, ce qui a rassuré les villageois et leur a fait comprendre qu’ils n’étaient pas des monstres mais des enfants malades. Maintenant, les villageois acceptent qu’ils jouent avec les autres enfants. À cause de la situation de précarité des parents, les garçons ne peuvent malheureusement pas bénéficier de traitements adéquats. « Les parents attendent un miracle, ils espère que quelqu’un leur tendra la main pour les aider », témoigne l’un des bénévoles de l’ONG qui a pu les rencontrer.