Mort et réanimé : ce condamné à perpétuité réclame sa libération, ayant purgé sa peine jusqu’à la mort
Benjamin Schreiber a été condamné à de la prison à vie, en 1997, sans possibilité de remise de peine. Condamné à terminer ses jours derrière des barreaux d’une prison de l’Iowa, seule la mort semblait être son échappatoire. Et c’est ce qu’il lui est arrivé. Lors d’une opération à l’hôpital pour un problème aux reins, le cœur du sexagénaire a lâché. Cliniquement mort pendant quelques secondes, les médecins ont réussi à la réanimer. Sauf que depuis cette date, Benjamin Schreiber prétend avoir purgé sa peine qui prévoyait son emprisonnement pour toute la durée de son ancienne vie qui a pris fin avec sa mort sur la table d’opération… Selon lui, sa peine ne serait plus d’application dans cette « nouvelle vie ».
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Condamné à vie pour un meurtre, il demande à être libéré
En 1997, Benjamin Schreiber a été condamné à vivre le reste de ses jours en prison, pour avoir tué un homme en 1996. En 2015, le prisonnier souffrait le martyr et les médecins ont découvert qu’il avait d’importants calculs rénaux, qui avaient déjà entrainé un empoisonnement dans ses organes. Transporté d’urgence à l’hôpital, il passe rapidement en salle d’opération où son cœur lâche pendant l’opération. Malgré tout, les médecins arrivent à le réanimer, terminent l’opération et après quelques jours de convalescence, il est ramené en prison où il purge la suite de sa peine depuis lors.
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Mort sur la table d’opération et réanimé, il demande la fin de sa peine
Sauf que l’année dernière, totalement remis et en pleine forme, l’homme a discuté avec ses avocats et il a décidé de remplir une demande de libération. La demande vient d’être analysée et statuée cette semaine. Benjamin Schreiber a fait savoir qu’il était détenu illégalement étant donné qu’il avait purgé sa peine jusqu’à sa mort effective, qui a eu lieu en salle d’opération. Il a fait également remarquer que sa réanimation a eu lieu contre sa volonté, celui-ci ayant fait savoir qu’il ne souhaitait pas être réanimer. Son frère, qui était présent à l’hôpital avait lui aussi précisé aux médecins que Benjamin souhaitait à la limite être soulagé de sa douleur mais que si les choses devenaient insupportables, il était préférable de la laisser partir.
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La cour d’appel a dû trancher sur sa demande de remise en liberté
Un jury de trois juges de la cour d’appel a examiné la demande du meurtrier. La justice n’a pas jugé recevable sa demande. Les juges ont indiqué dans leur rapport qu’ils félicitaient le détenu pour l’originalité de sa demande. Malgré tout, ils trouvent que ses arguments ne sont « pas persuasifs ». Puisque sa demande tenait presque de l’absurde, l’argumentaire des juges l’est tout autant, indiquant dans leur rapport qu’il ne pouvait pas prétendre être mort puisqu’il a signé lui-même les papiers de la demande. La présidente du jury de la cour d’appel a écrit qu’elle ne pensait pas que les lois de l’Iowa prévoyaient une remise de peine pour des cas de résurrection médicale, étant donné que les cas de meurtres les plus graves doivent mériter la plus sévère des condamnations.
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Crédits : Iowa Department of Corrections