Un collège interdit le port de claquettes-chaussettes : les élèves dans l’incompréhension totale
En banlieue parisienne, un collège de Saint-Denis interdit désormais à ses élèves de se présenter en cours en claquettes-chaussettes. Une décision que des collégiens d’Elsa-Triolet ne comprennent pas.
Un collège s’oppose aux claquettes-chaussettes
Rappeurs, footballeurs et plus généralement les jeunes générations sont des adeptes des claquettes-chaussettes. Popularisées par les basketteurs américains, ces sportifs enlèvent leurs chaussures pour enfiler des claquettes tout en gardant leurs chaussettes.
Pour Cristina Córdula, cette mode doit être sûrement un « fashion faux pas », un avis que partage la direction du collège Elsa-Triolet. Depuis la rentrée, cet établissement en Seine-Saint-Denis a rajouté dans son règlement intérieur l’interdiction de porter des claquettes-chaussettes.
Au delà de l’aspect « plage » de cette tenue, un professeur explique au Parisien que ce choix est fait pour des raisons de sécurité. « Dans les cours où les élèves sont amenés à manipuler des produits chimiques, les professeurs se sont plaints que les pieds de ceux qui portaient des claquettes chaussettes n’étaient pas assez protégés » . Il développe aussi que ce n’est pas la première tenue interdite dans l’établissement en banlieue parisienne. « Malheureusement, c’est un peu le même phénomène qu’avec les stylos quatre couleurs qui sont également interdits pour éviter les vols » .
Je valide !
C’est même limite comparution immédiate 😏#claquetteschaussettes@le_Parisien pic.twitter.com/SnWt4TmC41— Alain Marschall (@AlainMarschall) September 7, 2022
Certains élèves trouvent cette décision injuste
Mis à part les signes religieux qui sont interdits dans les établissements scolaires, c’est l’établissement qui dicte ses propres règles vestimentaires. Beaucoup d’écoles interdisent d’ailleurs les crocs tops, les jeans troués et les survêtements. Mais interdire les claquettes-chaussettes dans un collège n’est pas une initiative ordinaire.
Toujours auprès du Parisien, des élèves du collège Elsa-Triolet partagent leur incompréhension sur le sujet. « On est plus à l’aise, on se sent plus libre, encore plus quand il fait chaud » , partage Laetitia, 15 ans. « Si on a le droit de porter des baskets, pourquoi pas des claquettes ?« , s’interroge aussi Lola du collège Camille-Claudel à Paris.