CHOC : Les terribles ravages de la drogue Krokodil
La drogue Krokodil fait des ravages
Après un aperçu des terribles ravages de l’alcool et du Crystal Meth, nous vous présentons aujourd’hui la drogue Krokodil. Parfois orthographiée « drogue crocodile » cette drogue plus forte que l’héroïne n’offre à ses accrocs que deux ans d’espérance de vie après la première prise. Mais cela, c’est pour les plus « chanceux ». Nombreux sont ceux qui décèdent dès la première injection. Plus connue sous le nom de désomorphine, elle est synthétisée à partir de codéine, un dérivé de morphine.
Si cette drogue est surnommé Krokodil, c’est qu’elle laisse une teinte verdâtre et écailleuse à l’endroit de l’injection. Les membres sont ensuite rongés par la substance et s’en suivent gangrènes et amputations.
La drogue Krokodil : l’héroïne du pauvre
Cette drogue très peu chère est appelée « héroïne du pauvre ». Beaucoup plus abordable, elle est aussi beaucoup plus néfaste et est considéré comme la drogue la plus dangereuse du monde. Cette drogue nous vient de Sibérie et a fait son apparition en 2002. À la base, la désomorphine se révèle être un sédatif et analgésique puissant qui est même breveté en 1934. Elle ne sera que très peu utilisée car rapidement, on se rend compte qu’elle est extrêmement addictive.
Selon les associations de lutte contre la drogue, il y aurait eu en 2016 pas moins d’un million de personnes accros à la drogue Krokodil. Les autorités elles, minimisent ce chiffre à 100 000. Le gouvernement tente également de lutter contre ce fléau mais les groupes pharmaceutiques refusent d’augmenter les prix de la codéine utilisée dans la fabrication de cette drogue. En effet, cette molécule est extrêmement prisée en tant qu’anti-douleurs. Sa vente a d’ailleurs été réglementée en France en 2017 et vous ne pouvez aujourd’hui plus vous procurer de codéine sans ordonnance.
La drogue Krokodil en France
La drogue Krokodil n’a, par chance, pas encore passé la frontière Française. Toutefois, il convient de rester extrêmement vigilant car l’Allemagne et la Grande-Bretagne n’ont pas été épargnées par le fléau de cette drogue en 2011 et 2016. Les associations de prévention appellent à une grande vigilance.