Des bouts de plastique ont appris à se déplacer lorsqu’ils voyaient de la lumière
Des chercheurs finlandais ont réussi à entrainer des bouts de plastique à réagir à des éclairs lumineux. Lorsqu’ils sont exposés à des flashs de lumière, ils se mettent à bouger et à avancer. Regardez la vidéo de ce polymère thermosensible qui se tortille comme une chenille à une vitesse de 0,8 cm par seconde, car il est devenu photosensible.
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Un polymère thermosensible a appris à réagir à la lumière comme à la chaleur
Cette prouesse scientifique n’est pas juste insolite. Le but n’est pas d’avoir un bout de plastique qui rampe comme un vers. Cette avancée scientifique pourra éventuellement servir dans la fabrication de muscles artificiels par exemple. Pour apprendre à ce bout de plastique à bouger, il a tout d’abord fallu concevoir la matière. Il s’agit d’un polymère à cristaux liquides recouvert d’une couche d’enduis. Le polymère à cristaux liquides (LCP) est une matière synthétique qui se trouve dans un état intermédiaire entre l’état amorphe et l’état cristallin. L’énergie, en l’occurrence ici la chaleur produit un mouvement mécanique, ce qui provoque le déplacement de l’objet. Il a ensuite fallu apprendre à produire le même effet que la chaleur mais en utilisant uniquement la lumière.
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Le bout de plastique rampant pourrait avoir une utilité médicale
Ce sont les chercheurs de l’université Aalto en Finlande qui ont réellement appris au bout de plastique à réagir à la lumière sans le chauffer. Comment y sont-ils arrivés ? À force de répétitions. Comme le bout de plastique se plie à la chaleur, il a fallu lui envoyer des flashs de lumière et de la chaleur en même temps à de multiples reprises, jusqu’à ce qu’ils arrêtent d’envoyer de la chaleur et le bout de plastique a continué à se plier à chaque flash lumineux. « J’espère et je sais qu’il y aura de nombreuses façon d’utiliser cela dans le domaine de la biomédecine », se réjouit le chercheur. « Ces petits réseaux de cristaux liquides contrôlés à distance agissent comme des mini muscles artificiels ».
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Crédits : Zeng and Zhang