Arnaque aux légumes : Plusieurs femmes lancent l’alerte !
Les arnaques concernent tous les cadres possibles et imaginables. Des colis, aux appareils dernier cri en passant par les légumes, les escrocs ne laissent rien au hasard.
Des légumes aux prix avantageux
Les vendeurs de matelas ont trouvé leurs successeurs. Ouest-France a récemment rapporté les récits de deux Vendéennes. Rongées à la fois par la honte et la colère, celles-ci tiennent à alerter les consommateurs. Les offres trop alléchantes sont souvent le signe d’une escroquerie à venir, alors la vigilance est de mise !
Les deux femmes racontent ainsi qu’elles ont été abordées par des maraichers. Loquaces et très à l’aise, ceux-ci se montrent convaincants. Face à leurs potentielles clientes, ils assurent pouvoir leur fournir rapidement des légumes en quantité et à prix réduit.
Une offre qui retient leur attention, même si l’une d’elle souligne qu’elle revient tout juste des courses. Qu’à cela ne tienne, elle accepte de faire affaire avec son interlocuteur. Celui qui prétend livrer le voisin revient quelques instants plus tard à bord d’une camionnette arborant un logo représentant des légumes. Un élément qui finit de la convaincre : il s’agit là d’un homme fiable.
155 euros, 530 euros…
Elle raconte encore que l’homme décharge les caisses dans son garage. Elle leur fait confiance et ne sait pas ce qu’elles contiennent. Ce n’est que quand il revient vers elle, facture en main, qu’elle se rend compte du piège qui se referme sur elle.
Alors même que l’homme a bien insisté sur les prix avantageux de sa marchandise, il lui présente une facture de 530 euros. « Quand j’ai vu 530 euros, je voulais refuser, mais je n’ai pas osé », témoigne celle qui acceptera donc de payer l’homme en espèce. Le tout, en se maudissant intérieurement de sa naïveté.
Affolée par les prix exorbitants, l’autre victime affirme avoir négocié avec les maraîchers. Si elle parvient à faire baisser le prix, elle paiera tout de même 155 euros par carte. Honteuses, les deux femmes confient à Ouest-France leurs craintes : elles redoutent que les hommes ne se soient livré à un repérage au moment de leur passage.
Après avoir porté plainte et s’être heurtées à une énième déception, la police ne peut rien faire, les femmes ayant réalisé les transactions de leur plein gré, elles décident de rapporter leurs récits sur les réseaux sociaux. Leur objectif : sensibiliser un maximum de personnes et leur éviter de se retrouver dans la même situation qu’elles.