Après s’être évadé de prison, il se rend à la police 30 ans après
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Évadé de prison il y a trente ans, un ressortissant de l’ex-Yougoslavie installé en Australie se rend enfin à la police. Une lourde décision prise à cause.. de la pandémie de Covid-19.
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Évadé pendant 30 ans, il se livre à la police
Cette histoire incroyable remonte au 1er août 1992 en Australie. Accusé de trafic et de consommation de cannabis, Darko Desic, un ressortissant de l’ex-Yougoslavie, installé en Australie est placé en garde à vue. Dans l’attente de son jugement, il n’a qu’une crainte : être renvoyé dans son pays natal, alors en guerre à cette époque. Il décide alors de s’évader de prison. Avec une scie à métaux et un coupe-boulon, il parvient à couper les barreaux de sa cellule et retrouver la liberté.
Après 30 ans de cavale, il se rend enfin à la police. Le 14 septembre dernier, le tribunal correctionnel de Sydney refuse sa demande de liberté conditionnelle. Alors que Darko Desic a totalement disparu des radars de la police pendant des dizaines d’années, la crise du coronavirus va tellement impacter sa vie qu’il prend la décision de se rendre aux autorités australiennes.
Il a tout perdu à cause de la pandémie
Darko Desic a réussi à se réinsérer dans la société, petit à petit, dans le quartier d’Avalon, une banlieue de Sydney. Il avait même réussi à trouver un emploi dans le bâtiment et réalisait des petits jobs de dépannage. Cet homme se montrait très discret. Pendant trente ans, il n’a jamais consulté ni médecins, ni dentistes. Il se déplaçait tout le temps à pied et réglait ce dont il avait besoin pour vivre en espèce.
Tout était trop beau pour que ça fonctionne jusqu’au bout. La première vague de la pandémie de Covid-19 a eu un impact très important sur ses conditions de vie. Darko Desic s’est retrouvé sans emploi et à la rue alors qu’un confinement strict était en vigueur en Australie. Il a alors décidé de se rendre à la police Dee Why, au nord de Sydney, pour finir de purger sa peine. Son procès est prévu le 28 septembre et il risque 7 ans d’emprisonnement supplémentaire pour son évasion.
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