Cet animal préhistorique surnommé « la bête folle » enfreint les règles de l’évolution (Vidéo)
Vendredi 18 décembre, des scientifiques ont établi qu’un animal préhistorique, « la bête folle » enfreignait plusieurs règles de la théorie de l’évolution.
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Un animal préhistorique particulier
Début d’année 2020, dans les roches de Madagascar, des paléontologues font une incroyable découverte. Ils ont découvert le squelette d’un nouveau mammifère qui aurait vécu sur l’île, il y a 66 millions d’années. L’animal s’appelle Adalathérium hui, qui se traduit en langue malgache, la langue officielle de Madagascar, par « bête folle ». Ce squelette est le plus complet des squelettes de mammifères découverts dans l’hémisphère Sud.
Dans un rapport de 234 pages, publié dans les mémoires de la Society of Vertebrale Paleontology, vendredi 18 décembre, les scientifiques détaillent l’histoire et les étranges caractéristiques évolutives de l’animal. L’Adalathérium devait faire la taille d’un chat, il était donc nettement plus grand que les autres mammifères qui mesuraient la taille d’une souris. Les scientifiques estiment que l’animal s’enfouit dans la terre pour trouver sa nourriture mais également pour échapper aux dinosaures.
Les caractéristiques particulières du squelette
L’Adalathérium a une colonne vertébrale qui possède plus de vertèbres que les autres. Ces deux pattes postérieures sont en position étendue comme les crocodiles alors que ces deux pattes avant, musclées, qui lui permettent de sprinter, sont placées sous son corps. L’animal possède également des trous au niveau des os, situés sur le sommet du museau. Mais c’est un autre aspect du squelette qui intrigue fortement les scientifiques : ses dents. L’Adalathérium possède des dents de devant similaires à celles d’un lapin, elles sont combinées à des dents de derrière « complètement différentes de celles de tout autre mammifère connu, vivant ou éteint ».
« Sachant ce que nous savons de l’anatomie du squelette de tous les mammifères vivants ou éteints, il est difficile d’imaginer qu’un mammifère comme l’Adalathérium ait pu évoluer ; il se plie et même enfreint beaucoup de règles » , affirme le Dr David Krause. Tous les scientifiques estiment que si seulement les dents arrières de l’animal avaient été retrouvées, le mystère autour de l’Adalathérium serait rester entier. Ces particularités physiques peuvent s’expliquer par l’habitat de l’animal. « Les îles sont l’objet de bizarreries et l’Adalathérium a donc eu amplement le temps de développer ses nombreuses particularités extraordinaires dans l’isolement ».
Source : Sky News
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