Ancienne mannequin Playboy, elle est SDF et vit dans une tente
Ancienne playmate, Louise Glover a vu sa vie prendre un tournant inattendu en quittant le manoir d’Hugh Hefner.
Une célèbre playmate assassinée à l’âge de 38 ans Une célèbre playmate assassinée à l’âge de 38 ans
Le manoir d’Hugh Hefner, objet de tous les fantasmes
Les playmates ont marqué une toute une génération. Toutes plus minces et jolies les unes que les autres, elles ont contribué à véhiculer une image stéréotypée du mannequin, dont on a encore du mal à se départir aujourd’hui. Pour la plupart, les jeunes femmes vivaient dans le célèbre manoir du millionnaire américain, Hugh Hefner.
Au fil des années, des images toujours plus sulfureuses des folles journées au manoir ont été diffusées dans la presse. Notamment dans le magazine Playboy, détenu par Hefner lui-même. Maillots de bain échancrés, tenues moulantes, jambes interminables : les playmates ont fait rêver toute une tripotée d’hommes.
Seulement, une fois les portes du manoir fermées, certaines détaillent des soirées cauchemardesques… D’autres, en revanche, continuent de soutenir qu’elles ont passé les meilleurs moments de leurs vies aux côtés de l’excentrique millionnaire. « C’était la meilleure époque. Comme dans un autre monde », assure Louise Glover, dont la vie a pris une tournure inattendue une fois qu’elle a quitté le manoir.
Du luxueux appartement londonien au mobil-home
Aujourd’hui âgée de 41 ans, l’ancienne playmate a traversé une passe difficile l’année de ses 27 ans. Tout juste remise d’une opération mammaire, elle développe une septicémie. Infection qu’elle réussira à combattre après un arrêt cardiaque et de longues semaines de rémission. Cette furtive rencontre avec la mort, elle l’interprétera comme un « signal d’alarme ».
Aussitôt, elle décide de quitter le manoir et de changer de vie. Toujours mannequin, elle se spécialise cette fois dans le fitness et le lifestyle. Un choix qui s’accompagne d’un mode de vie plus sain et d’une pratique intensive du sport. « J’ai signé des contrats avec la plupart des grandes marques » se souvient-elle.
Seulement, alors qu’elle vivait à Londres, son entreprise rencontre des difficultés financières. Obligée de quitter son confortable appartement de la capitale, Louise Glover s’installe dans un mobil-home qu’elle stationne dans un champ pour 60 £.
Face à son changement de vie radical, ses abonnés la poussent à se lancer sur OnlyFans. Ce que la quadragénaire se refuse à faire. « J’ai trop de respect pour moi-même pour faire du strip-tease comme certains l’ont suggéré. […] Je préfère reprendre ma vie en main ici, dans ce champ. Je n’ai pas besoin de m’abaisser à cela. J’ai du sens moral et du respect pour moi-même », s’insurge-t-elle. À bon entendeur.