Des riverains se plaignent de la « pollution sonore » produite par un agriculteur : cette lourde amende qu’il va devoir payer
La décision vient d’être rendue ce 8 mars pour la famille d’agriculteurs, après plus de dix ans de conflits avec les riverains.
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Addition salée pour la famille d’agriculteur
Ce mardi 8 mars, c’est le ciel qui tombait sur la tête de la famille Verschuere. Pour cause, après plusieurs années de conflits entre ces propriétaires d’une ferme à Saint-Aubin-en-Bray, dans l’Oise, et les riverains, la sanction est enfin tombée : les agriculteurs sont condamnés à verser une somme de 97 100 euros de dommages et intérêts aux plaignants.
« En réparation du préjudice généré par le trouble anormal de voisinage » envers les neufs riverains concernés, comme le cite Le Parisien. Et comme si la sanction n’était pas assez lourde, ils devront également s’acquitter de 7 500 euros dans le cadre de la procédure. Une coquette somme de 100 000 euros, une fois le tout réuni. Le responsable de l’exploitation, Vincent Verschuere, a affirmé auprès du quotidien être « dépité » par la nouvelle et qu’il n’était pas en mesure de pouvoir régler cette somme.
La fin d’une exploitation familiale
C’est ce qu’à laisser sous-entendre l’agriculteur lors de son entretien avec Le Parisien, en faisant également part de son profond sentiment d’injustice suite à cette sentence. Pourtant, ce n’est pas de l’avis du juge qui a confié que dans le cas présent, « la réalité d’une pollution sonore récurrente n’est pas contestable » . Cette décision avait été, au préalable quatre ans plus tôt, été établie au tribunal de Bauvais.
Cette propriété qui dérange correspond à deux hangars construits en 2010, d’une surface de 2800 m2, et dans une démarche d’extension de la ferme. Le problème étant que ces entrepôts étaient estimés beaucoup trop proches de certaines des habitations des riverains. D’ailleurs, l’arrêté évoque, à propos de ces aménagements, la « récurrence des nouvelles ou plus amples pollutions sonores et olfactives » ainsi que des « infestations d’insectes » . Le pire est donc à venir, en sachant que, toujours selon l’arrêt, une possibilité de démolition « se pose très sérieusement » , dans la mesure où la situation ne s’arrange pas.
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