Après un accident, elle n’a plus que 4 doigts et son annulaire a été greffé à la place de son pouce
Helen Banham a aujourd’hui retrouvé une mobilité quasi-totale de sa main, pourtant, elle n’a plus que 4 doigts. Quand on regarde sa main, on se rend à peine compte, mis à part son étrange pouce, qu’il lui manque son annulaire. Il y a quelques années, cette agricultrice qui travaille dans sa ferme de produits laitiers a coincé sa main dans une machine, alors qu’elle mettait du lait en bouteille. Les chirurgiens l’ont amputée du pouce et de l’annulaire. Ils ont ensuite eu l’idée de lui greffer son annulaire à la place du pouce.
Elle veut rattraper une bouteille qui tombe
Helen Banham prétend que son accident était très peu douloureux, pourtant les conséquences ont été assez radicales. Alors qu’elle mettait du lait en bouteille, elle a voulu rattraper une bouteille en verre d’une valeur de 10 centimes, pour ne pas qu’elle s’éclate au sol. « Quand la bouteille est tombée, je me suis dit, c’est 10 centimes de perdus ». En faisant un geste incontrôlé pour la rattraper, elle a coincé sa main dans une machine qui lui a broyé les doigts. Elle emballe sa main dans une serviette et se rend immédiatement à l’hôpital.
Elle se fait amputer du pouce… puis de l’annulaire
L’accident était plus grave qu’elle le pensait. Cette Britannique de 51 ans est restée 3 mois à l’hôpital et a perdu son pouce. Il s’agit du doigt le plus utile de la main puisqu’il sert à l’appréhension. Sans l’aide de ce doigt, il est presqu’impossible de prendre un objet en main. C’est alors que les chirurgiens ont eu l’idée de lui amputer un second doigt qui était de toute façon mal en point. Deux mois après la première opération, ont lui a coupé l’annulaire pour venir le greffer à la place de son pouce manquant. « Au début, on m’a proposé d’amputer mon gros orteil et de le mettre à la place de mon pouce. Mais comme je chausse du 43 alors ça aurait affectivement mon équilibre ».
Elle n’a plus que 4 doigts mais a retrouvé sa mobilité
L’opération a duré 7 heures et fut une réussite. Malgré tout, apprendre à se servir de sa nouvelle main à 4 doigts ne fut pas une épreuve simple : « J’ai passé ces dernières années à aller chez le kiné pour ma main. J’ai gardé mon sens de l’humour et j’aime piéger les gens avec mon pouce. Notre entreprise de mise en bouteille a été fermée le même jour où j’ai eu l’accident et je travaille maintenant dans une autre ferme. Après mon accident, on a décidé que ça ne valait pas le risque alors on a vendu nos vaches ».