Yves Bert, Marion Wagon, Cécile Vallin : Ces enfants qui n’ont jamais été retrouvés
Ce jeudi 25 mai aura lieu la Journée internationale des enfants disparus. Outre le fait de rappeler leur mémoire, l’événement est organisé dans un élan de solidarité internationale pour soutenir les familles qui ont perdu la trace de leur enfant.
Ainsi, la Fondation Droit d’Enfance, les associations et les personnes concernées par ces terribles drames, tentent ensemble de réfléchir à de nouvelles stratégies de prévention et d’enquête dans le cadre d’une disparition d’un mineur. Cette date clé est également l’occasion de donner à l’entourage des victimes les moyens de se rapprocher d’associations compétentes pouvant les aider dans leurs actions.
En France, les forces de l’ordre ont été alertées de 43 870 disparitions de mineurs en 2021, selon le site 116 000 enfants disparus, dont le numéro d’urgence gratuit est dédié aux signalements. S’il s’agit dans la plupart des cas de fugues, une partie s’apparente cependant à des disparitions inquiétantes ou à des enlèvements parentaux. On fait le point sur les enquêtes d’enfants disparus qui ont tourmenté l’opinion publique.
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Grégory Villemin
Cela fait bientôt quarante ans que l’histoire de Grégory Villemin, âgé de seulement 4 ans à l’époque des faits, résonne dans toutes les têtes. Le 16 octobre 1986, en fin d’après-midi, Christine Villemin signale la disparition son fils absent du domicile familial. Le soir même, sa dépouille est retrouvée ligotée dans une rivière située au sein de la région du Grand Est : la Valogne.
Mais depuis tout ce temps, impossible de déterminer le tueur du petit Grégory aussi connu pour être à l’origine de la lettre du corbeau dans laquelle le crime avait été revendiqué.
C’est en 2017 que l’enquête prenait un second souffle. Le juge d’instruction Jean-Michel Lambert avait notamment entendu différents membres des familles Bolle, Jacob, Villemin et Laroche. Dans la même année, ce dernier finira cependant par se suicider. Accusé de la mauvaise gestion de l’affaire, il n’avait plus la force de « (se) battre dans la dernière épreuve qui (l’) attendrait ».
Récemment, neufs traces d’ADN inconnues ont été retrouvées sur des pièces à conviction, dont l’anorak bleu de l’enfant suite à des expertises génétiques requises en 2021. Les analyses sont encore en cours, mais il y a bon espoir de classer enfin le dossier.
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