Elle consulte pour un simple mal de ventre, on lui diagnostique le pire
La vie d’Alex Arkell a basculé quand on lui a diagnostiqué un adénome hypophysaire, une tumeur rare.
Un mal de ventre qui cache une maladie grave
Tout est parti de simples maux de ventre. Alarmée par leur persistance et par les ballonnements qui les accompagnent, Alex Arkell se résout à consulter. On est en 2021 et ses inquiétudes se confirment : quelque chose ne va pas. Les tests sanguins et l’échographie révèlent un gonflement alarmant de ses ovaires. Mais alors qu’ils pensent avoir mis le doigt sur le problème, l’Écossaise signale aux médecins une vision floutée à l’œil gauche. Un élément qui les pousse à effectuer des examens plus approfondis.
Après une batterie de tests, ils lui annoncent la présence d’une tumeur cérébrale. Un adénome hypophysaire pour être précis.
Cette tumeur, qui touche une personne sur vingt à travers le monde, a pour particularité de stimuler la reproduction. Ceci explique le gonflement de ses ovaires, qui étaient d’ailleurs sur le point d’éclater. Par ailleurs, l’accumulation d’hormones entraîne des règles irrégulières, mais aussi l’apparition de kystes qui peuvent provoquer des hémorragies internes. Un tableau peu réjouissant.
« Je suis en deuil de mon ancienne vie »
Prise en charge à temps, l’adolescente subira une intervention programmée en urgence. Elle vise à la débarrasser des kystes avant qu’ils ne s’aggravent. Cependant, au réveil, Alex ne se porte pas mieux. Pire, elle éprouve des difficultés à marcher et à dormir. Une dégradation passagère dont elle mettra du temps à se remettre. Grâce à sa détermination et au soutien de ses proches, la jeune femme parvient à retrouver un quotidien semblable à celui qu’elle avait auparavant.
Mais alors qu’elle se croit sortie d’affaires, la tumeur récidive. On est en 2023 et la jeune femme s’apprête à recevoir une thérapie par faisceau de protons. Plus ciblée que la radiothérapie, elle peut être la garantie de meilleurs résultats.
Et si les choses ne tardent pas à revenir à la normale, Alex rechute en 2024. Nouveau coup de massue pour la jeune femme qui a vu sa santé se détériorer du jour au lendemain. Elle a dû retourner au bloc et suit de nouveau un traitement en espérant une amélioration. « Je suis en deuil de mon ancienne vie et je m’adapte à cette maladie rare », rapporte Entre nous. Bien décidée à reprendre du poil de la bête, elle a pu bénéficier du soutien de l’association Rays of Sunshine grâce à laquelle elle a été invitée chez Louis Vuitton. Une expérience hors du commun qui contribue à entretenir son optimisme.
Alex Arkell was just days away from death when she was diagnosed with an ultra-rare brain tumour. She tells The Courier how staying positive has helped with her recovery after major surgery.https://t.co/KfHiOjOrwU
— The Courier (@thecourieruk) February 24, 2025