Blague du jour : Georges Hanounon arrêté par ses propres chroniqueurs en plein direct !
Chaque jour, Le Tribunal du Net vous raconte une blague qui vous fera rire à tous les coups. N’hésitez pas à la partagez avec l’ensemble de vos proche !
Il était une fois un présentateur nommé Georges Hanounon. Georges n’était pas un simple présentateur, oh non ! Il était LE présentateur de B4, la chaine de télévision la plus regardée du pays. Un véritable titan de l’audiovisuel, maitre de l’éloquence et surtout, doté d’une confiance en soi qui aurait fait passer Narcisse pour un humble jardinier.
Georges produisait et animait l’émission la plus populaire de B4 : « Ne touche pas à Mon Spectacle ». Un titre humble, n’est-ce pas ? Chaque semaine, des millions de téléspectateurs se rassemblaient autour de leur écran pour écouter les paroles sacrées de ce prophète moderne. Georges savait tout, comment sauver l’économie, comment éduquer les enfants, et surtout, comment diriger une chaine de télévision. Les autres animateurs de B4 le regardaient avec une admiration teintée de terreur.
Il fallait voir Georges en pleine action : debout sur la scène, les lumières brillantes le mettant en valeur, il déclamait ses opinions comme des vérités universelles, n’hésitant pas à ridiculiser ceux qui osaient avoir un avis divergent. Ses monologues étaient légendaires, non pas pour leur contenu, mais pour la manière dont il réussissait à insulter chaque groupe de la population en un temps record. C’était un artiste de l’indécence, un Mozart de la provocation.
Un jour, alors qu’il venait de surpasser ses records habituels de vulgarité, Georges reçut une nouvelle inattendue. La direction de B4, pourtant connue pour sa tolérance envers les dérapages de son présentateur vedette, avait décidé de tirer la prise. La chaine B4 fermait ses portes. L’indécence de Georges avait fini par dépasser les bornes, même pour ses supérieurs.
Mais Georges, en véritable homme de spectacle, ne pouvait accepter une sortie aussi banale. Par conséquent, il décida d’organiser une dernière émission en direct, une sorte de baroud d’honneur. « Le Dernier Spectacle de Georges » fut donc annoncé en grande pompe. Ainsi, les téléspectateurs attendaient ce moment avec impatience : certains par curiosité morbide, d’autres pour voir jusqu’où il irait cette fois.
Le jour fatidique arriva. Georges fit son entrée, plus flamboyant que jamais. Cette fois, il n’était plus question de demi-mesures. En effet, dès son entrée sur scène, il lâcha : « Mes chers connards, bienvenus à ce qui sera peut-être la dernière fois que vous aurez le plaisir d’admirer ce spectacle de génie que je suis ! B4 ferme ses portes, mais moi, je vais vous offrir le spectacle de votre vie. »
Il commença par une tirade enflammée contre la censure, utilisant des termes que même les plus audacieux auraient jugés excessifs. Ensuite, il passa aux critiques acerbes contre ses anciens employeurs : « Ces abrutis de la direction pensent qu’ils peuvent me faire taire ? Ils se foutent le doigt dans l’œil jusqu’au coude ! »
Georges se tourna alors vers la caméra, un sourire carnassier aux lèvres. « Vous savez quoi ? Aujourd’hui, on va dire les vraies choses. Politiciens, célébrités, pseudojournalistes, vous êtes tous des hypocrites. Et vous, chers téléspectateurs, vous adorez ça, avouez-le ! »
Soudain, les lumières de la scène changèrent, plongeant le plateau dans une ambiance dramatique. Une équipe de faux policiers fit irruption sur le plateau, menottant Georges sous les rires et les applaudissements du public. Mais au lieu de se défendre, Georges s’avança vers eux, les bras écartés. « C’est tout ce que vous avez ? Des menottes ? Quelle blague ! Moi, je suis la voix du peuple, et le peuple ne se tait jamais. »
Mais alors qu’il se croyait triomphant, un des « policiers » — qui s’avéra être son fidèle chroniqueur Jean-Michel — retira son casque et déclara avec un sourire : « Georges, tu as vraiment cru qu’on allait te laisser partir comme ça ? On a une surprise pour toi. »
La caméra pivota alors pour montrer une grande porte s’ouvrant à l’arrière du plateau, révélant une immense salle remplie de ses anciens collègues et invités, tout portant des pancartes humoristiques comme « Georges en stage de politesse » et « Cours de respect pour Georges ». L’ironie était palpable.
Georges, tout en ricanant, lança un dernier regard à la caméra : « Mes chers téléspectateurs, je pars, mais vous savez que je reviendrai, peut-être sous une autre forme, mais toujours aussi vraie, toujours aussi… dérangeant. »
Et juste au moment où l’émission semblait se conclure sur cette note dramatique, un bruit retentit soudainement. La caméra se mit à trembler, et les téléspectateurs purent voir Georges visiblement surpris, tomber à travers une trappe qui s’ouvrit sous ses pieds.
La chute fut si inattendue que même les chroniqueurs restèrent bouche bée. Quelques secondes de silence s’installèrent avant qu’une voix off joviale n’annonce : « Et c’est ainsi que Georges nous quitte, non pas en héros, mais en chute libre ! »
Alors que les crédits défilaient à l’écran, les téléspectateurs pouvaient entendre la voix étouffée de Georges crier depuis les coulisses : « C’est quoi ce bordel ?! Qui a foutu cette trappe ici ?! »
Ironiquement, la fin du « Dernier Spectacle de Georges » devint virale, non pas pour ses provocations, mais pour cette chute imprévue. Georges, finalement, trouva une fin à la hauteur de son personnage : inattendue, burlesque, et définitivement mémorable.
