Blague du jour : L’enfant prodige qui vend un gribouillis à 20 millions
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Dans une galerie d’art ultramoderne à New York, l’excitation est à son comble. Les projecteurs illuminent le centre de la pièce où trône une toile de 2 mètres sur 2, recouverte d’un déluge de couleurs éclatées. On y voit des lignes tortueuses, des taches grossières, et même ce qui ressemble à une empreinte de main maladroite en plein milieu. Le titre de l’œuvre, accroché en lettres dorées : « La Découverte de l’Infini ».
L’œuvre est signée par Léo, 2 ans.
Les collectionneurs sont bouche bée. Le prix de départ ? 15 millions de dollars. Les critiques sont en extase :
« Une œuvre qui transcende les concepts classiques de la perception, » murmure l’un d’eux. « Ce tableau réinvente les codes du cubisme, du surréalisme, et même de l’expressionnisme abstrait… tout en évoquant une sorte de rébellion intérieure face à l’ordre établi. C’est d’une profondeur inouïe. »
À côté de la toile, Léo, le prodige en question, porte encore son pyjama avec de petits dinosaures. Il suce son pouce en écoutant distraitement la scène. L’expert en art, un homme âgé avec une écharpe en soie et des lunettes rondes, s’approche du petit artiste avec respect et lui pose la question du siècle :
“« Jeune maitre Léo, pouvez-vous nous parler de votre processus créatif, de l’inspiration derrière “La Découverte de l’Infini” ? »
Léo retire son pouce de sa bouche, lève un sourcil et regarde l’expert comme s’il venait de demander quelque chose d’évident :
« Bah… j’ai renversé tout le jus sur la feuille… et après j’ai pris les feutres… pis je les ai lancés. Et après… maman m’a donné une banane. »
L’expert, visiblement ému :
« Extraordinaire. Vous entendez ça ? Il parle d’une impulsion primaire, d’un moment où l’instinct dépasse la raison. Il a renversé le jus, mesdames et messieurs. C’est une métaphore, bien sûr, pour l’abandon des conventions, pour le rejet du statuquo. Et le geste de lancer les feutres… quelle rébellion ! Quelle audace ! Et cette banane… sans doute un clin d’œil à la nature éphémère de la condition humaine. »
Un murmure d’admiration parcourt la salle. Léo, lui, a déjà oublié la conversation et tente maintenant de manger un morceau de son pyjama.
Le collectionneur, ravi, se tourne vers le commissaire-priseur :
« 15 millions, c’est peu, non ? Je veux dire, regardez cette authenticité, cette spontanéité ! Cet enfant n’a même pas trois ans et il capte déjà l’essence même de l’âme humaine. Je vais offrir 20 millions, pas moins. »
Le commissaire-priseur, tout sourire :
« Félicitations, vous venez d’acquérir une œuvre intemporelle. Une véritable déclaration sur l’absurdité et la beauté de l’existence. »
Léo, en entendant le mot « absurdité », se met à rire sans raison.
Et ainsi, « La Découverte de l’Infini » rejoint les collections les plus prestigieuses du monde, marquant l’histoire de l’art d’une empreinte… de main pleine de jus d’orange.