Coluche : son directeur de campagne fait une révélation fracassante sur l’humoriste (vidéo)
Invité sur C8, le directeur de campagne de Coluche , Romain Goupil a fait une révélation concernant la campagne présidentielle menée par l’humoriste en 1981. Découvrez de quoi il s’agit dans la vidéo ci-dessous :
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Coluche président ?
Le 30 octobre 1980, Coluche annonçait sa candidature à la présidentielle par pure rébellion. Au départ, cette proposition purement humoristique et fictive devient réalité et prend de plus en pus d’ampleur. Il rentre rapidement dans la course à la présidentielle pour succéder à Valéry Giscard d’Estaing.
Romain goupil était l’invité de Cyril Hanouna dans Touche pas à mon poste et a révélé que l’humoriste était soutenu par de nombreuses stars telles qu’Eddy Mitchell ou Johnny Hallyday.
Pourtant, Coluche voulait juste inciter au vote, sans pour autant se présenter à cette élection ! Il a part la suite, inventé des chiffres et un nombre fictif de signatures. Romain Goupil avoue : « En fait, la vraie, vraie vérité, nous on n’avait qu’une signature. Et on a menti tout le temps ».
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La lettre de Coluche
Il est également révélé que l’Elysée a demandé aux maires de ne pas voter pour Coluche. Ce dernier s’est retiré de la course après l’assassinat de son régisseur René Gorlin et de nombreuses menaces.
Découvrez la lettre de retrait datant du 16 mars 1981 : « Je ne suis plus candidat. D’abord parce que probablement, je n’aurais pas (ou plus) les 500 signatures vu que depuis qu’il m’on écrits pour me les promettre, déjà beaucoup de maires m’ont signifiés qu’ils ne pourraient pas confirmer, vu que leurs partis respectifs leur avaient interdit. Je suis interdit à la radio, à la télé. Tous ceux qui ont essayé de me soutenir se sont fait virer. La grande presse fait le silence, les maires se dégonflent, tout part en c******s, moi aussi. J’ai voulu m’amuser, et amuser les autres dans une période d’une grande tristesse et d’un grand sérieux, c’est le sérieux qui gagne. Et bien tant pis. Des gens seront déçus, moi aussi ».
Il poursuit : « J’espère qu’un jour, les jeunes pourront se promener dans les rues sans que la police ne les agresse. J’espère qu’un jour, les retraités auront une retraite décente et qu’ils pourront s’arrêter de travailler à un âge où l’on peut encore profiter de la vie. J’espère qu’un jour, les journalistes pourront exercer leur métier sans être obligés de cirer les pompes du pouvoir. Aujourd’hui, je me demande comment j’ai pu croire que ma candidature ferait rire les médias et les hommes politiques. Si j’avais fait 2% dans les sondages, on aurait trouvé ça rigolo. Mais 10%, c’est trop. Messieurs, les hommes politiques de métier, j’avais mis le nez dans le trou de votre c**, je ne vois pas l’intérêt de le laisser. Amusez-vous bien, mais sans moi ».
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