Blague du jour : L’open space sans limites
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Dans un open space d’une grande entreprise, tout le monde est bien concentré… ou du moins, c’est ce qu’on essaie de croire. Il y a Martin, le type qui passe ses journées à faire semblant de travailler, une feuille Excel ouverte sur son écran depuis trois jours.
Sophie, la reine des commérages, se penche vers Julie pour lui raconter la dernière rumeur sur leur boss, entre deux cliquetis de son clavier. Pierre, le stagiaire, lutte contre l’envie de sombrer dans un sommeil profond après avoir été chargé de « faire le café » pour la sixième fois de la matinée.
Et là, soudain, un ping retentit. Le fameux bruit qui met tout le monde en alerte. Un mail du service RH : « Chers collaborateurs, suite à une réorganisation, nous avons décidé de maximiser la productivité en supprimant les cloisons de l’open space. Le travail en équipe en sera grandement amélioré. »
Un silence pesant tombe. Maximiser la productivité ? L’open space est déjà un endroit où le moindre coup de fil devient une conférence publique, où l’odeur des boîtes de sushis et de la salade quinoa-betterave de Sandra te font regretter la cantine. Alors, supprimer les dernières cloisons… l’enfer s’annonce.
Martin, faussement motivé, lance avec ironie :
« Génial ! Comme ça, je pourrai entendre toutes les conversations en direct, pas seulement celles de Sophie. Ça m’évitera de perdre du temps à écouter les ragots en pause café ! »
Julie renchérit, un brin sarcastique :
« Oh oui, et je pourrais directement dicter mes réponses à mes mails à haute voix, vu que tout le monde entendra de toute façon ce que je fais. Autant rendre la chose plus conviviale, non ? »
Pierre, le stagiaire, les yeux mi-clos, marmonne :
« Je me demande si je pourrais m’allonger sous mon bureau pour faire une sieste… Sans cloisons, ça passerait peut-être pour une ‘méthode innovante de brainstorming’. »
Et là, au milieu des soupirs et des regards désabusés, arrive le boss, tout sourire, l’air triomphant.
« Alors les amis, vous avez vu la nouvelle ? On va pouvoir enfin respirer, on abolit toutes les barrières entre nous ! »
Sophie, toujours prompte à réagir, lâche :
« Ah, c’est pour ça que les toilettes aussi ont été transformées en open space ? »
Silence. Le boss cligne des yeux, décontenancé.
« Euh… non, quand même pas ! »
Pierre, le stagiaire, se redresse :
« Ah, dommage. Ça aurait permis de discuter stratégie pendant les pauses. »
Et tout le monde de rigoler. Sauf le boss, bien sûr.