Faites attention au chantage à la webcam, voici comment ne pas tomber dans le piège
Le chantage à la webcam est de plus en plus fréquent sur nos ordinateurs. Découvrez comment ces cyber-pirates agissent et comment éviter de tomber dans leur piège.
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Le chantage à la webcam explose depuis plusieurs mois
Entre la prise de contrôle sur votre ordinateur, la détention d’images compromettantes ou encore les demandes de rançon, voici la méthode employée par ces pirates du web. Ils vous envoient un message avec votre propre adresse mail, en prétextant que vous avez été filmé lorsque vous visitiez des sites pornographiques.
En vous promettant de ne pas les divulguer, ils demandent en contrepartie une rançon de quelques centaines à des milliers d’euros. Afin de vous faire croire qu’il contrôle votre ordinateur, le pirate dévoile aussi un de vos mots de passe.
Le nombre de chantages à la webcam a explosé en 2019. Et « dans les cas réels de sextorsion ciblée, la victime « connaît » son maître chanteur auquel elle a fourni des images ou vidéos compromettantes de son plein gré après avoir été abusée » explique la plateforme Cybermalveillance.gouv.fr.
Comment éviter de tomber dans ce piège?
Pour éviter d’être confronté à l’un de ces chantages, méfiez-vous. Si le pirate vous divulgue un de vos mots de passe, cela ne signifie pas qu’il a piraté votre ordinateur. Si vous ne cédez pas à la pression et au chantage, ne réglez pas de rançon, et « il ne se passera certainement rien de plus. »
Aussi, changez de mot de passe et conservez les preuves en faisant des copies des messages. Vous pourrez signaler ces tentatives d’extorsion aux autorités.
Téléchargez, complétez et envoyez le formulaire de plainte pour les extorsions crypto-porno. Vous devez le renvoyer à l’adresse cyber-chantage@interieur.gouv.fr ou par courrier à la Sous-direction de la lutte contre la cybercriminalité de la Police.
Vous pouvez également signaler le mail frauduleux à l’adresse dédiée : internet-signalement.gouv.fr. Nous vous rappelons que l’extorsion est un délit passible de sept ans de prison et de 100 000 euros d’amende.
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