Arnaque « à la clé USB », ne branchez pas cette clé USB à votre ordinateur
Vous vous promenez dans la rue et vous trouvez une clé USB. Bien que la première pensée serait de savoir ce qu’il y a dessus pour la garder, ou pour tenter de retrouver le propriétaire, les gendarmes du Nord vous invite à ne surtout pas brancher les clés USB trouvées dans la boîte aux lettres ou dans la rue. L’arnaque refait surface.
La clé du bonheur : ne cédez pas à la tentation
On ne vous le dira jamais assez, mais la curiosité peut être un très vilain défaut. Vous marchez tranquillement dans la rue, ou prenez votre courrier dans votre boîte aux lettres, quand vous trouvez une clé USB. Que faites-vous ? NON ! On ne la branche pas à son ordinateur pour savoir à qui elle appartient ou si on peut la garder. On la détruit ! On l’écrase ! On la brûle. Tant pis si finalement quelqu’un a réellement perdu cette clé. Pourquoi la détruire ? Les gendarmes du Nord ont lancé un appel à la prudence par rapport à une arnaque « à la clé USB » . Une escroquerie qui refait surface après de nombreuses victimes en 2016. Et ça ne sert à rien de la rapporter à la gendarmerie, qui eux-mêmes ne prendront pas le risque de brancher la clé USB sur un ordinateur de la police. La seule chose à faire est de ne pas céder à la tentation.
>> À lire aussi : Des trottinettes Lime piratées hurlent des insanités en pleine rue !
Votre ordinateur en grand danger
Quand la curiosité est trop forte et que vous branchez la clé USB à votre ordinateur, vous êtes piégé. « La clé USB va en effet installer un virus, permettant l’accès à distance à toutes vos informations confidentielles » rajoute la gendarmerie. En 2016, de nombreux habitants d’Australie avaient reçu une clé USB par la poste. Certains ont branché la clé et ont gravement endommagé leur ordinateur. Mais dans le Nord, aucun cas n’a encore été identifié. La gendarmerie explique qu’elle a tout simplement voulu faire « un message prudentiel » . En janvier, une autre attaque faisait rage autour d’un mail menaçant de dévoiler vos petits secrets liés à vos visites sur les sites pornographiques et un enregistrement de vous pendant vos petites affaires. Un faux mail qui vous demande une rançon de 500 euros pour qu’aucune image ne soit divulguée.