Amazon, ASOS, Cdiscount… : Attention aux promotions trompeuses de ces sites
Tout le monde a ses références et ses bonnes adresses pour faire des achats sans vider son compte en banque. L’UFC que choisir appelle régulièrement à faire attention aux publicités mensongères de 8 sites internet. Cette fois, l’association va même plus loin et les attaque en justice pour promotions trompeuses.
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Des formules trompeuses
La comparaison des prix, voilà l’astuce qui fait mouche à tous les coups et qui vous incite à dépenser. L’association UFC-Que choisir a déposé plainte ce mercredi 31 mai contre plusieurs sites internet utilisant des techniques de publicités dites trompeuses : Amazon, ASOS, Cdiscount, E.Leclerc, La Redoute, Rue du Commerce, Veepee, et Zalando.
Ils prennent un prix dit de « référence » en utilisant diverses formulations commerciales telles que « Prix de vente conseillé », « À l’origine », « Ancien prix », « Prix moyen sur les sites concurrents ». Ces chiffres seront évidemment plus hauts et provoquent ainsi la confusion chez le consommateur.
« Plus la réduction du prix proposée est importante, plus le prix de référence affiché est opaque »
De plus, l’affichage aurait un grand rôle. En mettant des prix barrés, l’acheteur s’imagine qu’il va faire une bonne affaire.
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Des annonces non réglementées
Cette analyse a été opérée sur 6 586 annonces de différents sites. Sur cet échantillon, seul 3,4 % sont de véritables promotions conformes aux réglementations. En effet, les entreprises doivent suivre les ordres de la direction européenne appelée Omnibus. Cela les oblige à prendre comme prix de références pour leurs promotions, le chiffre le plus bas de ces 30 derniers jours.
« Quand bien même l’internaute tenterait de comprendre ce qui se cache derrière ce prix affiché, sa définition est souvent enfouie dans les conditions générales de vente ou tout simplement inexistante. »
La plupart du temps, ces fausses promotions sont de 26,5 % en moyenne lorsqu’elles ne suivent pas les réglementations contre 6 % pour les véritables bonnes affaires. Pour contrer ces pratiques commerciales frauduleuses, l’association porte plainte et saisit la Commission européenne pour stopper ces dérives.
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