Des pâtes à crêpes stockées dans les égouts ? Scandale pour le tourisme parisien
À l’issue d’une enquête méticuleuse, Le Parisien a fait des révélations chocs, ce 8 octobre. Le quotidien régional a notamment révélé que les pâtes à crêpes des vendeurs à la sauvette, exerçant autour de la Tour Eiffel, étaient stockées dans les bouches d’égout.
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Les pâtes à crêpes stockées dans les égouts ?
Les révélations semblent relever du canular tant elles sont choquantes. Pourtant, Le Parisien est formel, les vendeurs à la sauvette font preuve d’un cruel manque d’hygiène lorsqu’il est question de nourriture.
Ainsi, le quotidien régional a révélé que les pâtes à crêpes des marchands étaient parfois stockées dans des bouches d’égouts.
« Beaucoup utilisent de la pâte surgelée stockée dans des conditions douteuses. Pour masquer l’odeur et le goût rance, ils l’aspergent de sucre vanillé » , peut-on lire dans ses colonnes, ce 8 octobre.
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Des conditions d’hygiène qui affolent
Et ce n’est pas tout ! Car, les crêpes ne sont pas les seuls aliments concernés. Les viandes, ainsi que les boissons, sont conservées dans des conditions sanitaires très critiques. Une habitante du 7ᵉ arrondissement a fourni des vidéos montrant la marchandise stockée dans « les bouches d’égout, les trappes ERDF ou du chauffage urbain » .
Un passant assure avoir régulièrement aperçu des camions « non réfrigérés » , livrer de la nourriture. « Elle est ensuite chauffée ou réchauffée sur des braseros de fortune posés sur des caddies ou des vélos-cargos, équipés de bonbonnes de gaz qui nous font peur » , a-t-il confié.
Et, si les forces de l’ordre interviennent souvent, saisissant marchandise et équipement, cela ne les empêche pas de revenir dès le lendemain. « À chaque intervention, les policiers saisissent près de 30 kg de marchandise » , assure le cabinet de Rachida Dati, mairesse du 7ᵉ arrondissement.
Interrogé par Le Parisien, Franck Delvau, président de l’Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie d’Île-de-France, assure qu’aucune règle d’hygiène n’est respectée. En effet, les marchands ne disposent pas de matériel pour « se laver les mains‘ . Il dénonce également « une concurrence déloyale » pour les restaurants voisins qui, eux, « payent des charges et des loyers, et doivent affronter des contrôles des services d’hygiène » .