Cette erreur que tout le monde fait en coupant un avocat
Nombreux sont les fins gourmets à sauter cette étape quand il s’agit de consommer les avocats. Or, elle est nécessaire si l’on veut écarter les risques.
Un aliment dont la production questionne
En salade, sur des toasts ou en guacamole… les avocats sont les stars de nos recettes ! Aliment de plus en plus prisé, notamment par les adeptes de fitness, il est même qualifié « d’or vert » dans la presse. Une appellation qui retranscrit très justement le statut qu’il occupe aujourd’hui dans les cuisines occidentales. Malheureusement, sa popularité a des conséquences non négligeables en matière d’écologie.
En effet, son empreinte carbone est estimée à 2,5 kg d’équivalent CO₂ (eq CO₂) par kg. « C’est-à-dire tous les gaz à effet de serre résultants de la production et du transport des avocats, tels que le dioxyde de carbone, le méthane et le protoxyde d’azote, regroupés dans l’équivalent CO2 du réchauffement », détaille le site Wedemain.fr.
Par ailleurs, la culture des avocatiers nécessite une consommation d’eau astronomique, soit en moyenne 1 000 litres d’eau par kg. Un chiffre largement supérieur à la production de la plupart des autres fruits et légumes. De quoi faire hérisser le poil des fervents défenseurs de l’environnement. Malgré tout, l’avocat reste un produit dont la monoculture — culture d’une seule espèce végétale dans une exploitation agricole – ne cesse de s’étendre, au détriment des nombreuses inquiétudes évoquées plus haut.
Comment consommer son avocat convenablement ?
Abstraction faite des inquiétudes écologiques, l’avocat est un aliment que certains consomment de la mauvaise manière. Notamment en sautant une étape primordiale juste avant de le placer dans leur assiette. Celle du nettoyage ! En effet, nombreux sont ceux à ne pas laver les fruits et légumes dont on ne consomme traditionnellement pas la peau. Et c’est une erreur…
Comme l’indique le compte Instagram @Thefrenchvirologist, « au moment de la découpe, le couteau peut faire passer les microbes ou les saletés de la peau vers l’intérieur ». Un détail qui a toute son importance.
« Exemple : vous coupez un avocat. Le couteau traverse la peau (pas toujours très propre), puis la chair (que vous allez manger). Résultat : ce que vous pensiez épargner est en fait exposé à la contamination. Et ça vaut pour tous les fruits et légumes qu’on pèle ou qu’on coupe… », poursuit-elle. Une mise en garde qui changera, à coup sûr, les habitudes de nombreux consommateurs.