Bientôt, vous mangerez des steaks imprimés en 3D !
La surproduction de viande entraîne de nombreux problèmes : une souffrance animale insoutenable, une grande pollution, une consommation faramineuse d’eau, et autres ennuis. Bref, elle représente un fléau pour notre planète, et les êtres vivants qui y habitent. C’est pourquoi des start-up cherchent le moyen de reproduire la texture et le goût de la viande animale en imprimant des steaks en 3D. Explication dans cet article.
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Présentation de deux entreprises spécialisées dans la fabrication de steaks en 3D
Deux entreprises sont les pionnières de cette technologie de taille : Novameat et Redefine Meat. Leurs objectifs : reconstituer de véritables steaks, et essayer au mieux de satisfaire les viandards. Pour cela, les concurrentes utilisent la technologie de l’imprimante 3D pour reconstituer ce morceau de viande, qui sera composé uniquement de fibres végétales.
Le premier steak a été fabriqué par Novameat, une entreprise barcelonaise, qui a utilisé des petits pois, des protéines de riz, des algues et du jus de betterave. Tous ces ingrédients sont broyés et transformés en pâte. La préparation est ensuite intégrée dans l’imprimante 3D, et, comme par magie, on obtient un beau bifteck !
Des objectifs faramineux
L’objectif de Redefine Meat, l’entreprise israélienne, est de passer de la production d’un steak de 200 grammes par heure à la production de 10 kilos de viande pour ce même temps. Pour cela, l’entreprise a obtenu, en septembre 2019, un investissement de 6 millions de dollars, nous rapporte le site d’informations korii. Une belle somme qui promet un avenir radieux à cette société fabricante de steaks en 3D.
En effet, selon la banque d’investissement Barclay Plc, le marché de la viande végétale représente, à l’heure actuelle, 12,7 milliards d’euros par an, ce qui représente 1% du marché général de la viande. L’objectif est de conquérir 10% de ce marché. Un challenge de taille.
Mais les jeunes sont de plus en plus sensibles aux préoccupations environnementales. Les idées de la sorte fleurissent et gagnent de plus en plus de terrain. L’enjeu est de conquérir les consommateurs qui seront ravis de pouvoir manger plus en polluant moins.
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