À 44 ans, elle change totalement son alimentation et observe un changement radical
De plus en plus d’études mettent en lumière les impacts nocifs de l’inflammation chronique. Cette réaction à bas bruit de l’organisme peut, en effet, déclencher des pathologies graves comme les maladies cardiovasculaires, le diabète de type 2, voire certains cancers.
Face à cette réalité, des personnalités, comme la journaliste britannique Sophie Morris, ont décidé d’adopter un régime anti-inflammatoire pour voir s’il est possible de réduire naturellement leur niveau d’irritation. En une semaine, Sophie a testé cette nutrition censée contrer cette dernière et, surtout, améliorer sa santé.
Son témoignage éclaire une tendance de plus en plus populaire, où il devient une réponse biologique aux maux modernes. Dans cet article, nous plongeons dans les détails de l’expérience de Sophie et examinons les denrées phares de ce régime, les premiers effets ressentis et les recommandations à suivre pour ceux qui envisageraient de passer, eux aussi, à une alimentation anti-inflammatoire.
Pourquoi adopter une nutrition anti-inflammatoire ?
Les répercussions de ce problème sur la santé sont loin d’être anodines. Selon la diététicienne Linia Patel, cette irritation constante est liée à presque tous les grands cas métaboliques, neurologiques, et psychiatriques.
Elle explique que cette réponse physiologique peut s’étendre sur des années, accentuant des symptômes de maladies chroniques et aggravant des affections comme le Covid long, les migraines, ou encore la sclérose en plaques.
Pour la limiter, un changement dans la nutrition s’impose. Sophie Morris, journaliste de 44 ans, a choisi de relever le défi. En modifiant son régime et en éliminant certains produits, elle espère ainsi améliorer sa qualité de vie et prévenir les risques liés à l’âge et aux bouleversements hormonaux.
Elle confie au média Inews : « À 44 ans, j’ai au moins atteint la moitié de ma vie et j’ai consacré beaucoup de temps à des aliments comme le bacon, les pâtisseries et le vin, qui sont censés accroitre l’inflammation. Il était temps d’essayer quelque chose de nouveau. »
Les éléments clés du régime antiinflammatoire comprennent :
- Les nourritures riches en antioxydants comme les fruits rouges (fraises, myrtilles, cerises).
- Les poissons gras (thon, saumon, maquereau) pour leur apport en oméga-3.
- Des denrées fraiches : tomates, légumes verts à feuilles, huile d’olive.
- L’évitement des produits ultratransformés et de l’alcool, principal facteur de ce problème.
Adopter ce régime n’est cependant pas synonyme de restrictions drastiques. Comme le précise la diététicienne, il n’existe pas de règles strictes concernant les portions ou le nombre de calories. L’objectif est d’augmenter la variété de nourritures saines dans l’assiette, pour une alimentation équilibrée et diversifiée.
Les bienfaits ressentis après une semaine
Une semaine après avoir démarré son régime anti-inflammatoire, Sophie a ressenti des changements subtils, mais significatifs. Pour elle, l’un des premiers bienfaits a été une sensation de repos et de légèreté. « Je me sens plus reposée », confie-t-elle.
Ajoutant que sa diminution d’ingestion de vin y est sans doute pour quelque chose. Elle rapporte régulièrement être « devenue légèrement obsédée par le curcuma », épice reconnue pour ses propriétés antiinflammatoires puissantes.
Le docteur Patel insiste sur l’importance de consommer au moins 30 g de fibres par jour pour nourrir les bonnes bactéries intestinales et contribuer à une flore intestinale équilibrée, élément essentiel dans la réduction de l’inflammation.
Sophie a également fait en sorte de varier ses denrées, incluant des aliments frais et des fibres pour soutenir son organisme. Elle a évité les glucides raffinés, les boissons sucrées, et autres plats transformés, ce qui lui a permis de ressentir des bénéfices au bout d’une semaine.
En fin de semaine, Sophie décide de mesurer son degré d’irritation pour voir si des constats concrets se manifestent. À sa grande surprise, ses niveaux d’inflammation sont très faibles. Elle déclare : « Je me sens chanceuse et soulagée lorsque je découvre mes résultats et que je suis en bonne santé. Cela me donne envie de préserver cette santé et de respecter la chance qui m’a été accordée. » Une conclusion inattendue qui semble motiver Sophie à continuer sur cette voie.
Conseils pour commencer une diète anti-inflammatoire
Si l’expérience de Sophie Morris vous inspire, voici quelques étapes pour débuter une alimentation antiinflammatoire et optimiser vos chances de réussite.
1. Remplir son assiette d’aliments frais et colorés
- Privilégier les fruits riches en antioxydants comme les fruits rouges.
- Intégrer des légumes frais et variés : poivrons, épinards, choux, etc.
2. Consommer des graisses saines
- Préférer les huiles végétales comme l’huile d’olive et les poissons gras.
- Ajouter des noix et graines dans les plats pour plus de diversité et de fibres.
3. Éviter les aliments ultratransformés et le sucre
- Diminuer les boissons sucrées, plats préparés et produits transformés.
- Remplacer les collations industrielles par des fruits, des amandes ou des yaourts.
En suivant ces étapes, on peut obtenir des bénéfices pour la santé sans pour autant se priver. Toutefois, le docteur Patel recommande fortement de consulter un médecin avant d’entamer un tel régime.
Particulièrement pour les personnes avec des antécédents de troubles intestinaux ou maladies inflammatoires chroniques. Un accompagnement médical permet d’adapter cette alimentation en fonction des besoins individuels et d’éviter d’éventuelles carences ou réactions indésirables.
Les limites d’une alimentation anti-inflammatoire
Bien que cette nutrition offre des bénéfices potentiels pour la santé, elle ne s’adresse pas à tout le monde. Ils souffrent de troubles digestifs doivent faire preuve de prudence, car certains aliments recommandés, tels que les noix ou certains fruits, peuvent exacerber leurs symptômes.
De plus, l’effet d’un régime anti-inflammatoire varie d’une personne à l’autre. Linia Patel prévient que des êtres humains atteints de maladies persistantes de l’intestin peuvent voir leurs signes s’aggraver avec cette nourriture. Un suivi médical est par conséquent primordial pour adapter cette diète à chaque situation individuelle.
Enfin, il ne faut pas oublier que le stress, le manque de sommeil et une activité physique insuffisante sont aussi des facteurs qui contribuent à l’inflammation. Adopter un régime alimentaire seul ne répondra donc pas toujours à réduire l’inflammation chronique. Il convient de l’associer à un mode de vie saine et équilibrée pour maximiser ses effets positifs sur la santé.