Combien de Français regrettent d’avoir eu des enfants ? Ça fait peur…
Être parents, ce n’est pas tous les jours facile. Il est courant de faire un baby blues après la naissance de son enfant. Les périodes de déprime sont souvent passagères. Mais il s’avère que certains parents regrettent d’avoir eu des enfants. Ils sont plus nombreux que ce que vous pensez.
Dans quel pays regrette-t-on le plus d’avoir des enfants ?
YouGov a réalisé une étude internationale au sujet de la parentalité dont les résultats ont été publiés ce mercredi 27 juillet. Le sondage d’opinion a été menée auprès de 3486 personnes dans 5 pays européens différents : France, Royaume-Uni, Allemagne, Italie et Espagne.
Les résultats sont surprenants puisque les parents qui regrettent d’avoir un enfant sont plus nombreux qu’on ne pourrait l’imaginer. Entre 80 et 88 % des Européens sont heureux d’avoir des enfants mais ce n’est pas le cas pour tous.
Des chercheurs se sont intéressés à un sujet encore tabou, à savoir le regret parental. Il s’avère que 16 % des Espagnols, 15 % des Allemands, 13 % des Français, 11 % des Britanniques et 9 % des Italiens auraient préféré ne pas avoir d’enfants.
Les chiffres varient selon les générations
Une étude avait déjà été réalisée en Pologne avant celle-ci, et les résultats étaient équivalents. En effet, 10 à 14 % des couples polonais regrettaient d’avoir une descendance. En Europe, la France n’est pas le pays avec le pourcentage le plus élevé mais 1 parent sur 8 aurait aimé ne pas avoir d’enfants.
L’étude a révélé un autre critère important : l’âge. En effet, les réponses ne sont pas les mêmes selon les générations. On remarque que le pourcentage atteint 33 % chez les parents de 18 à 24 ans. Environ 1 jeune parent sur 3 regrette sa parentalité.
Ce chiffre diminue de plus en plus avec l’âge. Par exemple, les parents de plus de 55 ans ne sont que 8 % à regretter d’avoir des enfants. Il ne faut surtout pas culpabiliser si vous vous sentez concerné par ces chiffres. Il n’y a rien d’anormal à souffrir d’un burn-out parental ou d’un baby blues. L’important est d’en parler avec un professionnel qui saura vous aider.