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« Le bébé avait disparu » : comment Serge Gainsbourg a géré tout seul le triste sort de son deuxième enfant avec Bambou

Publié par Fanny Jacob le 18 Déc 2024 à 9:32
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Dans la famille Gainsbourg, je voudrais le père : Serge Gainsbourg, désormais décédé, a eu une vie très mouvementée. Papa de deux enfants devenus des stars, saviez-vous qu’il avait eu un autre bébé après Charlotte et avant Lulu ?

serge gainsbourg avec jane birkin et charlotte

Serge Gainsbourg : la disparition d’un personnage

Gainsbourg n’est pas que connu pour avoir brulé un billet en direct sur les antennes ou pour ses nombreuses chansons qui l’ont fait connaître dans le monde. Il était aussi un personnage à part entière, une personnalité publique singulière, tout feu tout flamme.

L’interprète de « Requiem pour un con » était souvent pris en photo avec une cigarette à la main, parfois vu lors de ses soirées de beuveries et caractérisé par son franc-parler.

« Gainsbarre » a perdu la vie tragiquement, laissant ses fans et toute une génération endeuillée. Il est mort le 2 mars 1991, âgé de 62 ans après une crise cardiaque. Il fut enterré à Paris, au cimetière du Montparnasse.

Mastodonte de la musique française, dont le personnage est devenu culte, sa tombe demeure très visitée, un peu comme celles de Jacques Chirac, Sartre et Simone de Beauvoir ou bien Charles Baudelaire.

serge gainsbourg

Une vie de provocations

Un soir de mars 1984, à une époque où la télévision française était encore une scène où le moindre geste était scruté, Serge Gainsbourg, l’homme aux mille provocations, s’assoit face à Jean-Pierre Elkabbach dans l’émission « 7 sur 7 ».

Il a le regard un peu fatigué, une cigarette aux lèvres, et cette lueur de défiance dans les yeux, celle qui fait que chaque mot qui sort de sa bouche semble être une mise en garde ou une déclaration de guerre.

Ce soir-là, Gainsbourg n’est pas là pour chanter ni pour charmer. Il est là pour dire, pour hurler à sa manière une révolte qu’il ressent dans ses tripes. Depuis des années, il fulmine contre le système fiscal français qui, selon lui, lui vole une grande partie de ce qu’il gagne.

Gainsbourg est de ces artistes qui travaillent d’arrache-pied, mais qui voient leurs efforts siphonnés par des impôts qu’il juge déraisonnables. Pour lui, l’État, avec ses taxes et ses prélèvements, agit comme un vampire. Ce soir-là, il a décidé de se faire entendre.

La conversation démarre, les questions d’Elkabbach sont précises, mais Serge est ailleurs, il est déjà dans sa démonstration. À un moment, sans prévenir, il sort un billet de 500 francs de sa poche – un billet qui représente, à cette époque, une somme importante, quelque chose qui pourrait faire une différence dans la vie de beaucoup de Français.

Mais pour Gainsbourg, ce billet symbolise autre chose. Il représente ce que l’État lui prend, ce qu’il doit sacrifier sans avoir le choix.

Et là, devant des millions de téléspectateurs, il allume son briquet et approche la flamme du billet. Le papier s’embrase, les flammes léchant les couleurs du billet avec une lenteur cruelle. Il observe, presque fasciné, tandis que le billet se consume, se tord et se réduit en cendres entre ses doigts.

Le geste est choquant, il est violent, parce qu’il n’est pas seulement une rébellion contre le fisc, c’est une révolte contre un système entier. Ce feu, c’est sa façon de dire que l’art ne devrait pas être écrasé par les lois du fisc, que les artistes ne devraient pas être étouffés par des charges qu’il trouve absurdes.

Dans le studio, Elkabbach reste figé, ne sachant pas comment réagir face à ce geste si brutal et inhabituel. En quelques secondes, Gainsbourg a capté l’attention de tout le pays.

Certains téléspectateurs sont outrés – après tout, cet argent brûlé pourrait nourrir une famille, pourrait faire tant de bien ailleurs. D’autres voient dans ce geste une audace, un cri d’indépendance, un rappel que l’art, par essence, n’a rien de rationnel.

Les jours suivants, les journaux s’enflamment eux aussi. Gainsbourg est à la une, ses propos sont décortiqués, analysés, condamnés par certains, acclamés par d’autres.

Beaucoup voient en lui un provocateur, un homme qui aime jouer avec le feu, littéralement. Mais pour ses fans, il reste Serge, l’âme libre, le poète en colère, celui qui, par ce geste insensé, a rappelé au monde que l’art est aussi une façon de défier l’ordre établi.

En brûlant ce billet, Serge Gainsbourg n’a pas seulement fait un acte provocateur. Il a marqué les esprits, il a laissé une trace indélébile, un souvenir de rébellion, une leçon d’impertinence que la télévision française ne risque pas d’oublier.

Autre polémique bien connue…

C’était en 1986, sur le plateau de l’émission française « Champs-Élysées », animée par Michel Drucker, l’un des présentateurs les plus populaires et respectés de la télévision française. Ce soir-là, les invités étaient prestigieux, et parmi eux, une étoile montante de la musique internationale : Whitney Houston.

Jeune, radieuse, elle venait de conquérir le monde avec sa voix puissante et ses ballades à succès. Elle incarnait l’innocence, le glamour et le talent brut, et pour beaucoup, elle était la voix d’une génération. Tout le monde était impatient de la voir, de l’entendre, de la découvrir.

Serge Gainsbourg, lui, était là aussi. Ce soir-là, il n’était pas tout à fait le même que d’habitude. Peut-être était-il un peu plus éméché, peut-être avait-il poussé son amour du scandale un peu trop loin. Toujours est-il qu’il avait cette étincelle de provocation, celle qu’on lui connaissait, mais qui ce soir semblait brûler un peu plus fort, presque hors de contrôle.

Michel Drucker, toujours maître de son plateau, se doutait qu’avec Gainsbourg, les choses pouvaient rapidement déraper. Il savait que Serge n’était pas un invité comme les autres.

À tout moment, il pouvait lancer une phrase cinglante, un mot déplacé, comme une grenade dégoupillée qu’il laissait rouler au milieu des autres invités. Mais ce soir-là, même Drucker ne s’attendait pas à ce qui allait suivre.

Alors que Whitney Houston est assise à côté de lui, belle et un peu intimidée par l’ambiance française, Serge la fixe, avec cette intensité un peu inquiétante, ce regard qui semble dire tout et n’importe quoi à la fois. Il s’adresse à elle dans un anglais un peu cassé, chargé de l’accent français, et tout le plateau retient son souffle. Puis, sans aucune gêne, sans même baisser les yeux, il lâche : « I want to f*ck her. »

La phrase tombe comme un coup de tonnerre. Le silence est absolu, presque palpable. Whitney Houston, qui ne maîtrise pas bien le français mais qui comprend l’anglais parfaitement, reste un instant figée. Elle a l’air choquée, peut-être même un peu perdue, sans trop savoir si elle doit rire, répondre, ou simplement ignorer ce qu’elle vient d’entendre.

Drucker, lui, blêmit. Il tente de rattraper la situation, de glisser une plaisanterie, de dissiper le malaise qui vient d’envahir le plateau. Mais Serge reste là, impassible, satisfait de son effet, comme s’il n’avait fait que dire une vérité qu’il était seul à percevoir. C’était ça, Gainsbourg : un mélange d’audace brute, de vérité crue, et d’indifférence totale pour les convenances.

Pour certains, ce moment restera comme l’un des pires dérapages de Serge, une insulte, une vulgarité gratuite envers une jeune femme qui ne s’attendait pas à cette agression verbale. Pour d’autres, c’était encore une fois le poète maudit, l’enfant terrible qui se moque des codes et des règles, qui dit ce que d’autres taisent, quitte à scandaliser le monde.

Mais quoi qu’on en pense, ce moment est resté gravé dans l’histoire de la télévision, comme l’un de ces instants où les frontières entre la provocation et l’irrespect sont franchies. Whitney Houston, elle, repartira sans jamais vraiment comprendre ce qui s’était passé ce soir-là, se demandant peut-être si elle avait croisé un génie, un fou, ou simplement un homme perdu dans ses propres excès.

Quant à Serge Gainsbourg, il restera pour toujours ce personnage insaisissable, prêt à tout pour choquer, pour exister, quitte à bafouer l’humanité des autres dans un éclat de provocation ultime.

Serge Gainsbourg : toutes les femmes de sa vie… et ses enfants

Mais, avant de perdre la vie, il a bien vécu. Et, durant sa vie, il a rencontré plusieurs amours sincères et tumultueuses, mais toujours passionnées. Des amours dans sa vie sentimentale, mais aussi des amours dans sa vie de père.

Coureur de jupons, il a vécu de nombreuses relations amoureuses différentes. Il s’est marié avec Élisabeth Levitsky alors qu’il entrait dans le monde musical et dans le monde de la peinture.

Après cela, il a décidé de se séparer afin de changer radicalement de vie et se lancer complètement dans la musique. Par la suite, il a entretenu une relation avec Françoise-Antoinette-Michèle Pancrazzi. Avec elle, il a eu une fille née en 1964, Natacha.

Il eut aussi une relation avec Brigitte Bardot, pour qui il a composé des musiques, comme une muse. C’est à partir de ce moment-là qu’il a commencé à faire des musiques sur les femmes qui ont partagé sa vie.

Serge Gainsbourg eut une relation aussi avec Jane Birkin, comme vous le savez certainement. Avec elle, il aura une fille : Charlotte Gainsbourg, le 21 juillet 1971, actuellement en couple avec Yvan Attal.

Et Charlotte s’est livrée sur sa relation complexe avec son père…

C’est en toute transparence que Charlotte Gainsbourg s’est confiée au journal Le Monde en 2017. Elle y dévoile en effet les relations assez tendues et particulières qu’elle entretenait avec Serge Gainsbourg. Surtout à l’âge de l’adolescence, lorsqu’il a écrit l’album Charlotte Forever.

Charlotte Gainsbourg très proche de son père mais entretenant des relations difficiles

En plus de devoir être une petite star, Charlotte Gainsbourg devait en plus gérer l’alco*lisme de son père. Une addiction connue médiatiquement.

« Nous avons vécu ensemble le temps du tournage. C’était compliqué, j’aime mon père plus que tout, mais j’ai eu tellement de mal à me faire une vie. Il était saoul en permanence, c’est éprouvant à vivre pour une enfant. En public, c’était difficile. Je me transformais en flic sur le tournage, je guettais les écarts. »  a-t-elle déclaré avec une grande émotion.

« Il me faisait aller trop loin, faire des choses qui me gênaient. C’était difficile. Je faisais la tête sur les couvertures de journaux, je ne voulais faire aucun effort, c’était ma manière de me préserver.  » a-t-elle déclaré alors qu’elle participait à l’élaboration dudit album. Il faut dire qu’à cette époque, elle n’était âgée que de 15 ans.

Une vie difficile aux côtés d’un homme souvent ivre et qui lui en demandait beaucoup alors qu’elle n’était qu’une jeune adolescente.

charlotte gainsbourg

Après cela, il eut une autre « égérie » : Bambou. De son vrai nom, Caroline Elisabeth Paulus, elle était mannequin. Avec elle, il a eu un enfant qui fait un peu moins parler de lui : Lucien, appelé Lulu Gainsbourg, né le 5 janvier 1986.

Lulu Gainsbourg n’est pas vraiment devenu acteur comme Charlotte, mais il a décidé de se lancer dans la musique, comme pour son paternel.

Mais, après Lulu, le couple aurait aussi eu un autre enfant. C’était alors avant que Serge Gainsbourg ne rencontre d’autres amourettes avec de très jeunes filles : une jeune fille de 16 ans en 1985, une fille de 13 ans en 1986 (relation filiale), et une jeune femme de 19 ans également en 1986.

bambou et serge gainsbourg @jean-louis urli

Il aurait eu un premier enfant « disparu » avec Bambou

Un autre enfant avec Bambou ? C’est en tout cas ce que nous apprenons de la part de Bambou dans son autobiographie. La mannequin a publié son livre récemment et elle y raconte de nombreuses informations personnelles.

Parmi elle, il y a cette histoire remontant à un tournage au Gabon. « Ça bouge dans mon ventre. C’est bizarre, parfois douloureux. Ça m’inquiète, j’ai peur d’avoir chopé des amibes au Gabon », écrit-elle.

Mais ce n’est pas ça. « Je vais à l’hôpital. On me fait une prise de sang. On me dit ‘Non, vous n’avez pas d’amibe. Mais vous êtes enceinte. Et depuis quelque temps.’ On me fait une échographie. Sur l’écran apparaît un fœtus de six mois. Je tombe à la renverse », ajoute l’ex de Serge Gainsbourg.

Il s’agissait du premier enfant du couple. Bambou avait alors seulement 25 ans. « En me réveillant après l’opération, le bébé avait disparu. Je ne l’ai jamais vu. Serge a tout géré avec les médecins. Je m’en suis beaucoup voulu », a-t-elle confié au Figaro.

serge gainsbourg et bambou

Une dimension paranormale dans cette disparition ?

Après cela, ils ont finalement eu un autre enfant : Lucien. Ils n’ont jamais vraiment reparlé de leur premier bébé, sauf peu après la naissance de leur fils, Lulu.

« Un jour, Serge me dit : ‘Tu te souviens quand on a perdu…’, et il s’arrête net, s’apercevant que Lulu, 3 ans, écoutait. Lulu abandonne son jeu et nous répond : ‘Oui, c’était un garçon, c’était moi et je suis revenu’ », aurait-elle assuré à Paris Match.

« Serge a blêmi et s’est tourné vers moi, effrayé. Lulu n’était au courant de rien et que pouvait-il savoir, à son âge, de la réincarnation ? Cela frisait le paranormal », a-t-elle aussi ajouté.

Mais qu’est-il arrivé à ce bébé ? Comment Lulu a-t-il pu le savoir ? Tant de questions qui restent sans réponse dans la famille Gainsbourg.

lulu gainsbourg @laurent benhamou

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