Xavier Dupont de Ligonnès reconnu : le mystère bientôt résolu ?
C’est sans aucun doute l’affaire judiciaire qui fait le plus parler de ces 15 dernières années. Xavier Dupont de Ligonnès, principal suspect dans la mort de toute sa famille, est porté disparu depuis avril 2011.
Alors que toute la France est à ses trousses, la piste d’un mystérieux Jean, errant dans le Doubs et appartenant à la communauté Les verbes de vie, dissoute en juillet 2023 fait la une des médias puisqu’une religieuse avoue l’avoir reconnu. Et selon les informations de l’Est Républicain, le mystère pourrait être levé d’ici « une quinzaine de jours ».
Xavier Dupont de Ligonnès, fugitif le plus recherché de France
En avril 2011, la France était sous le choc. Elle apprenait la disparition soudaine d’une famille entière, six personnes, Xavier, le père, Agnès, la mère ainsi que leurs quatre enfants, Benoît, Anne, Thomas et Arthur. Les proches indiquent alors qu’ils ont reçu une lettre, écrite par le patriarche, expliquant qu’ils sont partis pour les États-Unis, pour une mission secrète demandée par les renseignements.
Les enquêteurs décident malgré tout de fouiller dans la maison et retrouvent sous la terrasse le corps des quatre enfants, d’Agnès et des deux chiens. Un manque à l’appel : Xavier. Il devient alors l’homme le plus recherché de France. Il a été vu pour la dernière fois dans le sud de la France, près de Roquebrune-sur-Argens et s’est volatilisé.
Une nouvelle piste explorée
Mais depuis quelques jours, une nouvelle piste est explorée. L’homme aurait été vu dans le Doubs, sous l’identité d’un certain Jean. Il est arrivé lors d’une veillée de prières le 9 mars 2024 au sein de la communauté des sœurs dominicaines de Béthanie, à Montferrand-le-Château.
C’est une femme qui aurait donné l’alerte. D’autres personnes ont été interrogées et disent avoir reconnu Xavier Dupont de Ligonnès. Des objets qu’il aurait touchés ont été saisis pour faire des analyses approfondies et éviter le fiasco survenu il y a quelques années à Glasgow.
Ils sont examinés par les experts de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) et selon le procureur de Besançon, Etienne Manteaux qui s’est confié à l’Est Républicain ce mercredi 10 avril 2024, le mystère pourrait être résolu dans quelques jours. « Nous pouvons espérer un retour du laboratoire sous une quinzaine de jours ». Le suspens est à son comble.