Lors d’un vol Paris-Dubaï, un avion se retrouve au milieu des missiles iraniens
Si l’avion est considéré comme le moyen de transport le plus sûr, pourquoi l’AF662 s’est retrouvé au milieu des missiles iraniens, le 1er octobre dernier ? Peu de temps après le crash d’un « avion fantôme » , Air France se retrouve en pleine polémique. La compagnie aurait dû détourner l’engin, comme d’autres sociétés l’ont fait ce même jour. Si les passagers n’ont rien vu, la colère des syndicalistes gronde.
L’avion AF662 se retrouve au milieu des missiles iraniens
Dans le JT de France 2, nombreux sont ceux qui tombent de haut. Les journalistes ont révélé que le 1er octobre dernier, un avion de la compagnie Air France s’est retrouvé au milieu des missiles iraniens. Un vol Paris-Dubaï assuré par l’AF662, qui commençait pourtant bien. Mais pendant le vol, des médias américains annoncent une attaque imminente de l’Iran sur Israël. Et si EasyJet détourne un avion quand deux passagers se battent, l’information oblige plusieurs compagnies à ordonner aux pilotes de faire demi-tour.
Mais ce n’est visiblement pas le cas chez Air France. Alors que les compagnies détournent leurs avions qui devaient emprunter cette trajectoire, l’avion AF662 poursuit son vol. Le pilote emprunte donc le couloir aérien qui survole l’Irak, comme l’indique France 2. Mais à ce moment-là, l’Iran lance une dizaine de missiles sur Israël. Certains missiles passent même au-dessus de l’AF662, sans que les passagers ne le remarquent. « L’équipage aurait vu des lueurs apparaître dans le ciel » indique le journaliste France 2.
« La confiance avec la compagnie est rompue »
Si l’avion AF662 a pu terminer son vol sans encombre, la finalité de ce voyage aurait pu être bien plus sombre. Selon Xavier Tytelman, expert aéronautique, un missile dysfonctionnant aurait pu causer la perte de l’avion, des passagers et de l’équipage. De même si l’armée israélienne avait intercepté ces missiles. « Avoir un avion de ligne qui est au milieu de plein de missiles qui doivent être interceptés, cet avion pourrait être pris pour cible par la défense aérienne » explique l’expert à France 2.
Le bilan aurait pu être tout aussi terrible que pour ce crash d’avion faisant 121 morts, et les syndicalistes en ont bien conscience. « Nos passagers, nos hôtesses de l’air, nos pilotes et nos stewards n’auraient jamais dû se trouver là » indique Laurent Veque du Syndicat national des pilotes de ligne à France 2. L’homme ajoute que « la confiance est rompue » avec le service de la sûreté d’Air France. De son côté, la compagnie indique que les avions suivants ont été détournés. Selon Air France, aucune négligence n’est à pointer du doigt.
