Son mari lui disait qu’elle avait des grosses jambes et qu’elle devait s’habiller « comme une femme » : la sanction du tribunal rend fou !
Au Royaume-Uni, un homme de 55 ans vient d’être innocenté après avoir été accusé de comportement de contrôle et coercitif. Ce dernier rabaissait sa femme quant à son apparence physique et contrôlait chacune de ses tenues. Ce type de violence conjugale reste finalement impuni. Explications.
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Un homme accusé de violence conjugale, finalement acquitté
Âgé de 55 ans, Paul Marsden n’hésite pas à s’en prendre à sa femme, également âgée d’une cinquantaine d’années. Après avoir critiqué son apparence en lui disant qu’elle avait de grosses jambes, il exige qu’elle s’habille « plus comme une femme ». Après 17 ans de mariage, lasse de toutes ces critiques sur son physique, sa femme commence à ne porter que des leggings, jeans et t-shirts en mauvais état.
Cette forme de violence conjugale n’en est finalement pas une d’après le tribunal de première instance de Manchester. Alors qu’il risquait jusqu’à 5 ans de prison, Paul Marsden a été acquitté après avoir soutenu qu’il l’interpellait quant à ses vêtements débraillés et troués.
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Banalisation de la violence conjugale
Le mari souffre d’ostéoporose, d’arthrite et se déplace en fauteuil roulant. Une condition qui a fait vivre l’enfer à sa femme. Il n’hésitait pas à jeter la nourriture cuisinée par sa femme à la poubelle, la forçait à porter des prothèses dentaires et de ne pas lui donner d’argent.
La procureur Helena Williams ajoute que Paul Marsden avait le contrôle ultime sur sa vie et complète : « Paul contrôlait où elle allait et ce qu’elle faisait. Il disait : « Vous ne sortez pas, vous devez vous occuper de moi ».
Autant de faits qui n’ont pas été retenus par le tribunal puisque chaque propos a été nié par l’accusé. Il confirme avoir été sarcastique quant à ses vêtements troués, il forçait sa femme à mettre des prothèses pour sa propre hygiène et termine en affirmant qu’elle avait tout l’argent nécessaire.
Depuis juin 2020, sa femme vit avec sa meilleure amie et ne parle plus avec son mari. D’après le tribunal, il n’y a pas de preuves pour prouver qu’elle vivait dans la peur et subissait une forme de violence conjugale.
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