Vengeance : née d’un viol, cette femme retrouve son père et lui fait payer le prix fort
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Mardi 3 août, une femme fait condamner son père biologique pour le viol de sa mère, mineure au moment des faits. Un esprit de vengeance qui a permis à l’affaire de prendre fin, quarante ans plus tard.
Née d’un viol
Le viol s’est produit dans les années 70, mais il n’avait pas été reconnu par la justice britannique. Carvell Bennet, l’agresseur, est aujourd’hui âgé de 74 ans. Il refuse de présenter ses excuses, car selon lui, la « relation sexuelle« était consentie, et la victime était pleinement consciente. D’après ses propos, « il pensait qu’elle était âgée de 16 ans, au moment des faits » .
Néanmoins, c’est seulement quarante ans plus tard, avec pour preuve l’ADN, que l’histoire prend une autre tournure. Grâce à « l’acharnement et la détermination » de la fille biologique de la victime, elle a eu gain de cause. Sa fille a réussi à le faire condamner à 11 ans de prison pour le viol de sa mère. Ce qu’elle voulait simplement était de « chercher à obtenir justice dans cette affaire pour elle-même et pour sa mère » , déclare le juge du tribunal de Birmingham.
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La perte d’identité
Cette affaire a été mise de côté par les enquêteurs pendant tout ce temps mais elle est à nouveau rouverte grâce à la détermination sans failles de l’enfant née de ce crime.
La mère de cette femme a été violée à l’âge de 13 ans et a donc accouché 9 mois plus tard, à l’âge de 14 ans. Le bébé a été adopté aussitôt et c’est qu’à partir de sa majorité que la femme a pu avoir accès au dossier d’adoption. À sa grande surprise, elle a fait part du « traumatisme générationnel » qu’elle subissait depuis.
« Parce que vous avez choisi de violer un enfant, on m’a volé mon identité de naissance du côté maternel et paternel » , a lancé la jeune femme à l’homme qui a abusé de sa mère. Mais, l’incarcération de son père biologique lui permet de faire son deuil et d’avancer dans sa reconstruction.
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