« Je me suis dissociée » : une victime de viol raconte son calvaire sur le plateau de TPMP
Samedi 11 novembre, Claire pénètre dans le hall de son immeuble quand elle tombe nez à nez avec un inconnu. À peine a-t-elle réalisé qu’elle ne l’avait jamais croisé dans les parages, que l’homme l’empoigne violemment et la force à avoir un rapport sexuel. Invitée ce 16 novembre sur le plateau de TPMP, la jeune femme témoigne.
À lire aussi : Après avoir violé son fils il y a trente ans, il récidive avec ses petits-enfants
Une jeune femme victime de viol dans la cour de son immeuble
Ambiance de mort sur le plateau de TPMP. Et on ne peut que comprendre le sentiment des chroniqueurs quand on entend le récit de Claire, 27 ans.
Ce samedi 11 novembre, elle revient des courses quand elle tombe sur un inconnu dans la cour de son immeuble. Immeuble situé dans le VIIIe arrondissement de Paris. À partir de là, les choses s’enchaînent très vite.
« Je ne comprends pas ce qui se passe vraiment. Pendant 10 minutes, je me débats, je crie » , en vain. Pour la faire taire, l’homme va tenter de l’étrangler. Alors, pour rester en vie, Claire décide de se laisser faire. « J’essaie de me débattre pendant une dizaine de minutes. Je vois que c’est peine perdue et que pour sauver ma peau, le seul moyen justement, c’est que je fasse ce qu’il veut » , explique-t-elle à Cyril Hanouna et aux chroniqueurs.
À lire aussi : Une adolescente de 15 ans battue et violée dans une voiture
Une autre victime porte plainte le même jour
Durant les 20 minutes que vont durer le viol, Claire se dissocie. « Je me suis dissociée de mon corps. Il faut que je trouve toutes les solutions possibles pour partir et juste quitter cet endroit » , se souvient-elle. Une fois l’homme parti, elle réussit à alerter son compagnon.
Si beaucoup la félicitent de témoigner, aujourd’hui, le quotidien de Claire est compliqué. Elle raconte qu’elle passe des nuits difficiles, rythmées par les cauchemars. Elle ne peut plus sortir seule de chez elle et craint la solitude. « J’appelle tout le temps des gens quand je suis dehors. Je ne peux pas rentrer toute seule chez moi. Je ne peux pas rester plus d’une heure seule » , affirme la jeune femme.
Le même jour, une autre jeune femme s’est fait violer par le même agresseur. Âgée de 19 ans, la jeune baby-sitter se rendait alors chez ses employeurs, dans le 17ᵉ arrondissement. Là encore, elle tombe nez à nez avec l’individu dans le hall et se voit contrainte d’effectuer une fellation sous la menace d’une arme blanche.
Sous le coup d’une OQTF (obligation de quitter le territoire), l’individu d’origine centrafricaine est déjà connu des services de police. Après avoir été reconnu par l’une des victimes, l’homme de 25 ans a été placé en garde à vue.
À lire aussi : Un sexagénaire viole son petit-fils en pleine rue…