Un vandale de tombe était en réalité… le jardiner du cimetière
Plusieurs tombes de soldats britanniques avaient été vandalisées il y a quelques jours. Seulement, il s’avère que le coupable n’est autre que le jardinier en charge des tombes.
Ce cimetière de voitures est… à vendre Ce cimetière de voitures est… à vendre
Des « actes sont stupides, stériles et imbéciles »
Le 22 mai, Le Télégramme publiait un article dans lequel il parlait de tombe vandalisée. Ces tombes sont celles de soldats Britanniques morts pendant les guerres mondiales. En plus de cela, quelques semaines plus tôt, on commémorait le 80ᵉ anniversaire de la Libération. Plusieurs députés, s’étaient donc indignés face à ces actes de vandalisme présumé.
« Ces déprédations sont un affront inacceptable à la mémoire des milliers de jeunes britanniques venus se battre et mourir en France, pour notre liberté » avait dit le député de Brest Centre, Jean-Charles Larsonneur. «
Ces actes sont stupides, stériles et imbéciles » avait témoigné Stéphane Roudaut, maire de Gouesnou. Cependant, peut-être que tous ces témoignages ont été déclarés un peu trop vite.
En effet, à peine 24h après ces articles et déclarations en tout genre, on a retrouvé le coupable de ces « dégradations de tombes ». Seulement ce n’est ni un vandale anglophobe, ni un enfant farceur, mais le jardinier attitré qui faisait simplement son travail.
Des tombes simplement nettoyées
Ces tombes étaient effectivement nettoyées par le jardinier qui n’a pas compris pourquoi cette info a autant enflé. « Ce n’est pas du vandalisme. C’est notre jardinier qui est en train de nettoyer les tombes dans le Finistère. Il enlève tout ce qui est défraîchi, abîmé, sec ou mort », expliquait Pascal-Louis Caillaut, responsable de la communication pour la CWGC (Commonwealth War Graves Commission) en France.
Pascal-Louis expliquait aussi que les cimetières comme ceux qu’il dirige ont des standards importants. « Quand des fleurs sont en mauvais état, on les enlève systématiquement par respect pour les soldats ». Avec plus de 3000 sites en France, cela explique pourquoi plusieurs cimetières éloignés avaient été « vandalisés ».
Informé de la nouvelle, François Fouré, du Souvenir français, a reconnu « manque de coordination ». Il fait remarquer qu’il n’y a pas eu de haine « de certains Français vis-à-vis des tombes britanniques ».
Rappelons quand même que le Souvenir francais avait affirmé avoir déposé plainte, alors que l’enquête était encore en cours. En plus de cela, aucun coupable n’avait été identifié ou même envisagé.