Une valise remplie d’armes découverte dans la gare Saint-Lazare : ce que l’on sait
Le 20 mars dernier, une valise contenant plusieurs armes avait été découverte par les autorités. Un mois plus tard, un Algérien a été mis en examen, et une enquête vient d’être ouverte.
C’est une affaire qui avait beaucoup fait parler. Le 20 mars dernier, lorsque les réseaux ferrés ont signalé la présence d’une valise suspecte à la gare Saint-Lazare, la panique s’est emparée de la foule. Conformément au protocole de sécurité, le plan Vigipirate a été activé et les démineurs ont été dépêchés sur place. Mais ce qui a été découvert à l’intérieur de la valise a rapidement éveillé les soupçons. Des armes de catégorie D, des téléphones contenant des messages de menaces d’attentat, ainsi que des documents faisant l’apologie de la cause palestinienne.
Le principal suspect interpellé
Mais ce n’est que ce samedi 27 avril que le parquet a affirmé avoir ouvert une enquête précédemment. De plus, depuis le 12 avril, un individu est mis en examen dans le cadre de cette même affaire. L’exploitation des données de vidéosurveillance a permis aux enquêteurs de reconstituer le déroulement des événements. Un homme de nationalité algérienne, âgé d’une trentaine d’années, a été identifié comme le principal suspect. Des images le montrent déposant la valise à la gare avant de s’éloigner.
Un porteur de valise terroriste ?
L’homme, décrit comme étant proche d’islamistes radicaux, a été interpellé et placé en garde à vue. Malgré les preuves accumulées contre lui, il nie catégoriquement avoir déposé la valise. Cependant, les autorités ont jugé les menaces suffisamment sérieuses pour le mettre en examen pour « association de malfaiteurs » et « menaces de commettre un crime », le plaçant ainsi en détention provisoire.
L’affaire est désormais confiée à la section antiterroriste de la brigade criminelle de la police judiciaire de Paris. Une information judiciaire a été ouverte pour « menace de crime », « transport d’armes de catégorie D » et « association de malfaiteurs en vue de commettre un crime ».
Alors que la France reste en alerte maximale « urgence attentat » depuis l’attaque contre la Russie, l’enquête n’a pas livré tous ses secrets.