Une « nouvelle affaire Mazan » éclate dans l’Hérault : Un paysagiste de 34 ans mis en examen
Entendu par les gendarmes, le paysagiste de 34 ans a reconnu avoir abusé d’une quinzaine de personnes qu’il a préalablement sédatées.

Affaire Mazan : Un époux aux sombres intentions
Une affaire aux conséquences désastreuses. Fin 2024, le procès des vi*ls de Mazan secoue le pays et en dépasse même les frontières. Un retentissement international qui donne à voir l’horreur qui se jouait derrière les murs de la maison en apparence paisible de la famille Pelicot. Durant dix ans, Dominique Pelicot administre des sédatifs à sa femme à son insu avant d’inviter d’autres hommes à leur domicile pour abuser d’elle.
Des pratiques sordides qui vont être portées à la connaissance des gendarmes lors de la garde à vue du sexagénaire, arrêté en 2020 dans un supermarché pour avoir filmé sous les jupes des femmes.
En analysant ses appareils, les enquêteurs découvrent des centaines de vidéos de lui et d’autres hommes occupés à abuser de la même femme endormie. Ils identifient rapidement Gisèle Pelicot et entament une enquête approfondie. En tout, 50 individus seront identifiés sur les enregistrements et présentés au juge. Condamné à 20 ans de réclusion criminelle, Dominique Pelicot n’est pas sorti d’affaires. En effet, il est suspecté dans une affaire de meurtre ainsi que dans d’autres viols commis dans les années 1990.

Des faits similaires rapportés dans l’Hérault
Mais alors que l’affaire des vi*ls de Mazan perd peu à peu en visibilité, une autre du même genre éclate dans l’Hérault. Les faits se sont déroulés dans la commune de Saint-Jean-de-Vedas et ont été perpétrés par un paysagiste de 34 ans.

Le 24 janvier, deux femmes se présentent à la gendarmerie avec des histoires similaires. L’une d’elle se souvient avoir partagé un café avec le paysagiste de ses parents. Tandis qu’ils discutent, celui-ci lui indique avoir mal à la tête et lui demande un paracétamol. Il aurait alors profité de son absence pour ajouter des médicaments à son café puisqu’elle ne se souvient de rien ensuite. Des analyses d’urine confirment ses craintes en révélant la présence de benzodiazépines. Idem pour la seconde plaignante.
Entendu par les gendarmes, le paysagiste reconnaît les faits qui lui sont reprochés. Il avoue avoir violé ainsi une quinzaine de personnes (dont certaines mineures) et les avoir filmées alors qu’il était lui-même sous l’emprise de cocaïne.
Jusqu’ici inconnu des services de police, il a été mis en examen pour « viols avec administration d’une substance à la victime à son insu pour altérer son discernement ou le contrôle de ses actes et administration de substance nuisible avec préméditation ayant porté atteinte à l’intégrité physique d’une personne ». Comme Dominique Pelicot, il encourt 20 ans de réclusion criminelle.
🔴 Un paysagiste violeur en série arrêté à Montpellier : il aurait drogué une quinzaine de femmes pour les violer.
Selon les informations du #JT20h, il aurait révélé aux enquêteurs que ses victimes étaient âgées de 7 à 80 ans. pic.twitter.com/eSMg4uMvk9
— Le20h-France Télévisions (@le20hfrancetele) March 19, 2025