Une fillette de 6 ans décède pendant la répétition du spectacle de fin d’année
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La ville de Moissac est en deuil. Ce mardi 25 juin, la petite Safa, 6 ans, est prise de malaise, en pleine répétition du spectacle de fin d’année. Immédiatement dépêchés sur place, les pompiers de la ville lui prodiguent un massage cardiaque durant 30 min. En vain.
Safa, 6 ans, prise d’un malaise en pleine répétition
Qu’est-il arrivé à la petite Safa ? Il faudra attendre les résultats de l’autopsie pour en avoir le cœur net. En attendant, c’est toute une ville, mais surtout son école, qui est en deuil. Scolarisée dans l’établissement la Sainte-Famille, la fillette se prêtait, comme ses camarades, au jeu des répétitions.
Mais alors que tout avait commencé sans accroc, Safa est prise d’un malaise. Aussitôt, le personnel de l’établissement est prévenu et alerte les pompiers. Malgré tous leurs efforts pour la réanimer, la fillette finira par décéder.
Une fois le décès de Safa prononcé, la direction de l’école primaire procède à l’évacuation de l’établissement. « Une cellule médico-psychologique a été mise en place », indique Cyril Le Normand, directeur des services de l’Éducation nationale. Ce avec « des temps de parole adaptés à l’âge ». « Il y a aussi ceux qui n’ont pas été témoins de la chose, mais qui sont copains avec cette petite fille. Et qui auront certainement un choc. Un accompagnement pour chacun est possible », ajoute-t-il.
Le maire de Moissac apporte son soutien à la famille de la fillette
Présents sur place, Romain Lopez, le maire de Moissac, et son premier adjoint Luc Portes ont présenté leurs condoléances « aux parents, à la famille et aux amis ». Ils apportent également un « total soutien aux élèves et à la direction de l’établissement ». « Et si les parents ont besoin de nous, nous serons à leurs côtés », confie-t-il aux journalistes de La Dépêche.
Il ne manque évidemment pas de saluer le travail des sapeurs-pompiers. « Ce n’est pas facile de prodiguer un massage cardiaque de 30 minutes et de ne pas pouvoir vaincre la mort d’une enfant. Nous étions tous là, impuissants », confie-t-il. Il ne manque pas de réitérer son soutien aux parents, indiquant qu’il ne peut imaginer leur douleur. « Je l’ai vécu en tant que maire, mais aussi en tant que père », assure-t-il.
Safa était issue d’une fratrie de trois enfants. Ses deux frères étaient scolarisés en CE2 et CM2. Une autopsie devrait être pratiquée ce vendredi afin de déterminer les causes exactes de sa mort.
