Une femme retrouvée dans un mur 9 ans après sa disparition
Le cadavre d’une femme emmuré dans une maison a été découvert à proximité de la ville de Málaga, en Espagne, ce mardi 6 juin. Des fouilles avaient été engagées par les forces de l’ordre après les révélations de l’ex-partenaire de la victime.
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Un passage aux aveux
Ne donnant plus signe de vie depuis 2014, le triste sort de Sibora Gagani est enfin dévoilé au grand jour. Neuf ans après sa disparition, le corps de la jeune femme a été retrouvé, couvert de traces de violence, dans les travées des murs du foyer qu’elle partageait à l’époque avec son compagnon, à Torremolinos.
Así descubrían nuestros agentes, tras una pared, en una vivienda de #Torremolinos restos humanos que podrían corresponder con los de una mujer desaparecida en 2014
— Policía Nacional (@policia) June 7, 2023
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D’après nos confrères d’El País, la défunte qui était originaire d’Albanie, avait été placée dans un coffre en bois. Le décèlement de sa position a ainsi pu avoir lieu après l’arrestation de Marco R., 45 ans, qui entretenait une relation avec la victime.
Arrêté dans le cadre d’un autre féminicide, le 27 mai dernier, c’est à ce moment précis qu’il a fini par avouer le meurtre de Sibora Gagani. Un état d’urgence a ensuite été déclenché au commissariat dans lequel le coupable se trouvait.
N’ayant pas fourni d’indications précises sur l’endroit où se trouvait la dépouille de la jeune femme âgée de 22 ans au moment des faits, les policiers espagnols avaient alors fait usage de rayons X afin d’analyser les fondations de la maison pour la localiser.
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Un féminicide qui aurait pu être évité
Alors que l’institut médico-légal de Málaga se charge d’autopsier le cadavre de la victime afin de tirer les causes de son décès, cette histoire macabre comme beaucoup d’autres féminicides partout ailleurs aurait pu ne jamais se produire.
Le 7 juillet 2014, les proches de Sibora Gagani avaient fait part de leur inquiétude en signalant sa disparition. Habitant en Italie, la mère de celle-ci avait alors été contactée par l’assassin qui lui assurait que sa fille était partie la rejoindre.
Un récit qui n’a jamais été confirmé, faute de preuves. Toutes les affaires de la jeune femme avaient également été retrouvées au domicile du couple. Son portable avait cessé d’émettre le jour même de sa disparition.
N’ayant jamais cru à cette version dictée par Marco R., la mère avait été mise au courant par sa fille du comportement violent de son compagnon. Deux plaintes pour violences conjugales avaient été déposées à l’encontre du principal intéressé qui avait notamment reçu une mesure d’éloignement vis-à-vis d’une ancienne partenaire.
Vous êtes victime de violences ? Appelez le « 3919« . Ce numéro national est un dispositif gratuit et anonyme, destiné aux femmes victimes de violences (conjugales, sexuelles, psychologiques, harcèlement, …). Il est assuré par la Fédération nationale solidarité femmes (FNSF).
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