Une automobiliste renverse une fillette de 9 ans et prend la fuite
L’automobiliste s’est rendue d’elle-même au commissariat de police du 20ᵉ arrondissement après avoir fui les lieux de l’accident.
Une automobiliste renverse une fillette de 9 ans et prend la fuite
Les faits se sont déroulés dans la nuit du 23 juillet. Il est aux alentours de 20 heures quand une fillette de 9 ans, accompagnée de deux adultes, se déplace sur le boulevard de Belleville (20ᵉ arrondissement). Leur balade se déroule sans accro jusqu’à ce qu’une automobiliste arrive en trombe et renverse l’enfant. Prise de panique, elle prend la fuite.
Grièvement blessée, la fillette est prise en charge par les secours. Polytraumatisée, elle est évacuée à l’hôpital Necker en urgence absolue.« Elle souffre de plusieurs fractures aux jambes et de blessures au visage notamment », confie une source proche de l’affaire. Les deux adultes qui l’accompagnaient n’ont pas été blessés. Il s’agirait de ses parents. La fillette se trouve encore aujourd’hui en urgence absolue, sans pronostic vital engagé toutefois.
Après le choc, l’automobiliste s’arrête, puis redémarre. Un cycliste témoin de la scène tente alors de la rattraper, s’accroche à sa portière et tente de l’ouvrir, en vain. En partant, elle manque même de le percuter. « Elle a manifestement été prise de panique », suppose la source.
La jeune femme se rend à la police
L’automobiliste se dirige ensuite vers la rue de Saint-Maur (11ᵉ arrondissement) et stationne sa voiture rue du Maroc. La mise en cause, une psychologue de 25 ans, se rend alors chez des proches auxquels elle raconte l’accident. Après l’avoir écouté, ces derniers la conduisent jusqu’au commissariat du 20ᵉ arrondissement.
Entre-temps, le véhicule de la jeune femme a pu être retrouvé grâce aux images de vidéoprotection. Une enquête a été ouverte pour blessures involontaires avec deux circonstances aggravantes : faute délibérée et délit de fuite, ainsi que violence volontaire avec arme par destination.
Des policiers sont chargés d’exploiter les images de vidéoprotection afin d’éclaircir les circonstances du drame.