Une adolescente de 16 ans, vi*lée dans une voiture, admet avoir menti
L’affaire de vi*l révélée par une adolescente a retenu l’attention du parquet de Toulouse pendant plusieurs heures. Pour cause, elle choquait par sa violence. Seulement, après 36 heures de garde à vue, le principal suspect a été relâché. La victime a avoué avoir menti.
Une adolescente signale son vi*l à la police
Que s’est-il passé à Toulouse ce lundi 6 mai ? Selon les dires de la lycéenne de 16 ans qui a contacté la police, elle attend son bus quand un homme l’aborde. Ce dernier lui demande de lui prêter son téléphone puis, sous la menace d’une arme, lui impose de le suivre jusqu’à sa voiture.
Une fois à l’intérieur du véhicule, il la vi*le.
Un récit glaçant qu’elle livre avec beaucoup d’émotions au bout du fil. Aussitôt, les forces de l’ordre arrivent sur place et lui demandent une description du suspect. Fortes de cette description, elles appréhendent un jeune homme de 26 ans et le placent en garde à vue pour viol et séquestration.
36 heures de garde à vue et aveux de la plaignante
C’est à ce moment-là que commence le cauchemar du soi-disant suspect. Interrogé durant 36 heures, il niera encore et encore son implication dans le vi*l de l’adolescente. Interrogée également, la victime présumée livre un récit bourré d’incohérences. Une confusion qui interpelle les agents de police, qui corsent l’interrogatoire.
Quelques heures après l’arrestation du suspect, la lycéenne finira par avouer. Elle a tout inventé et ne connaît pas l’homme interpellé il y a 36 heures.
Relâché, ce dernier n’a, pour l’heure, pas entamé de procédure pour dénonciation de crime imaginaire. De son côté, le procureur de la République s’est exprimé dans la presse. Il souligne que l’adolescente « est atteinte de troubles manifestes ». Celle-ci a d’ailleurs admis qu’elle avait elle-même déchiré son t-shirt pour répondre à des injonctions apparaissant sur son téléphone alors que celui-ci était éteint. Affaire à suivre.