Un policier se suicide avec son arme de service à Vichy
Le commissariat de Vichy dans l’Allier est sous le choc. Ce mardi 2 avril 2024, un policier s’est suicidé avec son arme de service dans l’établissement selon les informations d’une porte-parole de la DDPN (Direction départementale de la police nationale) et du quotidien La Montagne.
Il avait 48 ans et cela se serait déroulé en fin de journée, alors qu’il était dans son bureau. Une cellule psychologique a été ouverte.
Un policier se suicide dans son bureau de l’Allier
Le commissariat de Vichy dans l’Allier est en deuil. Ce mardi 2 avril 2024, nos confrères de La Montagne dévoilaient une information donnée un peu plus tôt par une porte-parole de la DDPN (Direction départementale de la police nationale).
Un policier de 48 ans a mis fin à ses jours en fin de journée alors qu’il était dans son bureau avec son arme de service. Il travaillait depuis plusieurs années et était affecté à l’antenne stupéfiants de la brigade de sûreté urbaine.
D’après la porte-parole, les conditions de travail n’étaient pas les plus faciles et c’est sans aucun doute toute cette accumulation qui l’a incité à commettre ce terrible geste. Pour autant, l’homme n’ayant laissé aucun mot, le lien entre son décès et le métier de policier ne peut pas être parfaitement établi.
Un cas pas isolé dans la police
Malheureusement, ce n’est pas la première fois qu’un policier se suicide avec son arme de service dans un commissariat. Le secrétaire départemental Jocelin Larralde s’est confié dans les colonnes de La Montage et a réagi à ce terrible drame.
« Ce sont des situations que, malheureusement, on ne connaît que trop souvent dans la police. C’est un problème qui court depuis longtemps et qui est récurrent. Pour le moment, on est plutôt dans un moment de recueillement. On pense aux proches et à la famille, à la difficulté de l’instant.”
L’homme est ensuite revenu sur les conditions de travail difficiles que peuvent rencontrer les policiers. « On sait que les collègues sont en difficulté, mais je dirais que c’est tellement récurrent et c’est depuis tellement longtemps qu’il est difficile de voir si c’était pire ou pas. On sait qu’il y a un manque d’effectif, on sait qu’on nous attribue de plus en plus de missions, que c’est de plus en plus difficile.”