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Un jeune de 17 ans mortellement poignardé devant un lycée

Publié par Elodie GD le 25 Mar 2025 à 12:57

L’adolescent de 17 ans a été retrouvé conscient et au sol par les secours. Il présentait une plaie importante au niveau du dos.

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Décès d’un adolescent dans une altercation entre bandes rivales

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Rixe mortelle. Les faits se sont déroulés ce lundi 24 mars à Yerres (Essonne). Il est aux alentours de 16 h 30 quand une altercation éclate entre deux bandes rivales devant le lycée des métiers Louis-Armand. Selon les informations de BFMTV, l’une serait originaire de Yerres et l’autre de Brunoy.

À l’issue des affrontements, Sékou, 17 ans, est retrouvé au sol par les secours. Il est encore conscient. Immédiatement pris en charge et transporté à l’hôpital, il présente une plaie au niveau du dos dont il finira par succomber peu après 17 heures.

Un adolescent de 17 ans mortellement poignardé
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Au total, six personnes seront interpellées et placées en garde à vue après l’agression. Les témoins rapportent la présence d’une quinzaine de jeunes « munis de bâtons et d’un couteau ». Dans ses colonnes, BFMTV décrit un climat électrique entre le quartier des Hautes-Mardelles de Brunoy et celui des Tournelles de Yerres. Les échauffourées ont donné lieu au déploiement de la CRS 8 qui est restée postée « plusieurs heures » sur les lieux.

« On craint les matchs retours »

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Pour rassurer les élèves, assurer leur sécurité et accompagner le personnel éducatif, des équipes mobiles de sécurité de l’académie de Versailles seront déployées ce mardi. Les forces de l’ordre seront également sur place ainsi que des brigades régionales de sécurité sollicitées par le proviseur du lycée des métiers Louis-Armand.

Le drame a donné lieu à une réunion sur la question des rixes. Elle se tenait en préfecture et réunissait les maires du département de l’Essonne et les services de police et de gendarmerie. « On craint les matchs retour. Une fois qu’un territoire connaît une victime, le territoire concerné veut avoir sa vengeance », a confié Alexandre Touzet, vice-président du conseil départemental de l’Essonne, au micro de BFMTV.

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Face à cette menace latente, Bruno Retailleau exige un durcissement des règles. « Il faut des peines courtes de prison, dès qu’on a un délit suffisamment grave, dans des prisons qui sont différenciées. On voit bien qu’il y a un ensauvagement des mineurs, un échec des familles, parfois l’échec de l’école. S’il n’y a pas de sanction, il y a pour certains mineurs un sentiment d’impunité« , a-t-il réclamé.

Et le ministre de l’Intérieur de conclure : « Ce sentiment, il faut le faire reculer, on ne le fera pas reculer avec de l’eau tiède. On le fera reculer en changeant de politique pénale. Sans doute, en modifiant les comparutions immédiates, l’excuse de minorité ».

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