Un homme grièvement blessé après avoir été bousculé sur les rails par un agent RATP (vidéo)
L’homme, polytraumatisé, était en état d’urgence absolue au moment de sa prise en charge par les secours. Son pronostic vital n’est cependant pas engagé.
Drame sur le quai de la gare Nanterre Université
Le déroulement des faits reste encore à établir. Ce 14 novembre, il est aux alentours de 13 heures quand les passagers s’affolent sur les quais de la gare Nanterre Université. Un homme vient de tomber sur les rails. Sous le choc, ils s’agitent. Certains invectivent les agents RATP du Groupe de protection et de sécurité des réseaux (GPSR) présents sur place.
Ils accusent l’un d’eux d’avoir violemment bousculé l’homme, ce qui aurait entraîné sa chute sur les rails. Une version des faits que corroborent plusieurs témoins de la scène. Pire encore, la victime a été percutée par un train qui arrivait en gare au moment de sa chute.
Une scène traumatisante qui connaît toutefois un dénouement moins dramatique que prévu. Grièvement blessé, l’homme était encore conscient au moment de sa prise en charge par les secours. Bien qu’en état d’urgence absolue, il a été communiqué que son pronostic vital n’était pas engagé.
Les faits « restent à établir » selon la RATP
Une fois la victime prise en charge, les questions affluent. Que s’est-il réellement passé ? Selon les témoignages recueillis, une dispute aurait éclaté entre un passager et les agents du GPSR. Un autre homme se serait mêlée à la dispute, s’interposant entre les agents et leur interlocuteur.
C’est à ce moment-là que les choses dégénèrent. L’un des agents aurait poussé le nouvel arrivant en direction des rails. Ce qui aurait entraîné sa chute sur les voies avant qu’il ne soit percuté par un train qui arrivait en gare.
Une enquête pour tentative de meurtre a été ouverte afin de déterminer les circonstances de l’accident. Pour sa part, la RATP a publié un communiqué dans lequel elle indique l’ouverture d’une enquête interne. « La RATP met à disposition de la justice tous les éléments dont elle dispose », écrit-elle notamment. Elle précise par ailleurs que les circonstances de l’accident « restent à établir ».