Un homme d’affaires commet un homicide en France, sa famille lui organise un faux enterrement à Rabat
Un homme d’affaires marocain accusé d’homicide en France en 2011 a réalisé une tentative désespérée d’échapper à la justice française. Comment ? En simulant son enterrement orchestré à Rabat par sa propre famille.
Un stratagème qui n’a pas marché
Selon les rapports, l’homme d’affaires, résidant à Agdal, a été arrêté par les autorités marocaines et placé en détention préventive à la prison de Tamesna.
Les charges qui pèsent contre lui incluent des accusations de coups et blessures ayant entraîné la mort, ainsi que l’utilisation d’un document falsifié. Ces accusations découlent d’un incident survenu en France en 2011, où il aurait mortellement poignardé un individu franco-tunisien.
Des accusations folles, il y en a des dizaines. Mais ce qui rend cette affaire particulièrement insolite, c’est la tentative de l’accusé et de sa famille de contourner la justice en simulant sa propre mort. Dans un acte audacieux, sa famille a organisé un faux enterrement à Rabat et a obtenu un certificat de décès, qu’ils ont ensuite présenté à la justice française.
Il y a ceux qui trainent leur famille en justice, et ceux qui combattent la juste en famille. Cependant, leurs efforts pour échapper à la prison se sont avérés vains lorsque les autorités françaises ont remis en question la véracité de ce document et ont condamné l’accusé à une peine de 25 ans de prison ferme par contumace.
L’homme d’affaire a trempé dans le milieu criminel
Les détails troublants de l’affaire révèlent également des versions contradictoires des événements ayant conduit à la mort de la victime. L’accusé prétend qu’il agissait en légitime défense, affirmant que la victime était un trafiquant de drogue qui avait tenté de kidnapper sa petite amie.
Cependant, les autorités françaises soutiennent que l’incident était lié à une dispute survenue un jour après la date avancée par l’accusé, et non pas à une légitime défense.
En fuyant la France pour le Maroc après le meurtre présumé, l’accusé a tenté d’échapper à la justice française. Cependant, son retour au Maroc n’a pas été un havre de paix. Les autorités marocaines ont rapidement lancé une enquête sur l’affaire, aboutissant à son arrestation et à son incarcération à la prison de Tamesna.
À présent, l’affaire de l’homme d’affaires marocain accusé d’homicide en France est entre les mains de la justice marocaine. Son procès devant la Chambre criminelle de première instance de Rabat s’annonce comme un moment crucial dans cette folle saga juridique. Mais les anecdotes judiciaires sont nombreuses, n’hésitez pas à découvrir le procès entre Uber et la mairie de Paris !