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Un enfant de 20 mois décède après s’être étouffé avec une banane à la crèche

Publié par Elodie GD le 04 Avr 2025 à 5:24

Face à l’enfant en détresse, les employées de crèche auraient tenté la méthode de Heimlich avant de lui prodiguer un massage cardiaque.

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Un arrêt cardiorespiratoire de 20 minutes

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Quand le temps du goûter vire au drame. Le 21 mars dernier, Laurent reçoit un appel des pompiers. Intrigué, le père de Bryann, 20 mois, s’attend à ce qu’on l’informe d’un souci de santé. Or, il n’en est rien. Au bout du fil, les pompiers demandent qu’il garde son calme et qu’il se rende immédiatement à la crèche municipale du Plessis-Robinson (Haut-de-Seine).

Une fois sur les lieux, il découvre son fils inanimé et allongé au sol. Les pompiers lui expliquent qu’il est resté 20 minutes en arrêt cardiorespiratoire après avoir fait une fausse-route en mangeant une banane. Un accident dramatique que le père de famille ne s’explique pas. Tandis qu’il s’entretient avec les pompiers, il est rejoint par la mère du garçonnet, elle-même employée de crèche.

Un enfant de 20 mois décède après s'être étouffé avec une banane
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À l’hôpital, les médecins placent Bryann dans un coma artificiel. Très honnêtes face aux parents inquiets, ils leur indiquent qu’il est resté trop longtemps privé d’oxygène. Son cerveau présente d’ailleurs un œdème important qui semble progresser.

Les parents se retournent contre la crèche

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Après quelques jours, le personnel réunit les parents et leur indiquent que seules les machines maintiennent le garçonnet en vie. Il décédera une semaine après son admission en soins intensifs. Pour les parents, l’incident a pris une tournure dramatique en raison de la négligence du personnel de crèche.

Voyant Bryann s’étouffer, les personnes présentes sur place ont pourtant tenté la méthode de Heimlich, en vain. Elles ont ensuite entamé les massages cardiaques, tout en contactant les secours. Ce sont finalement les pompiers qui ont réussi à réanimer Bryann. Hélas, vingt minutes s’étaient déjà écoulées.

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Sollicité par la presse, le père de famille a indiqué l’intention du couple de déposer plainte pour « suspicions de négligence ». « On peut me dire que c’est une fausse route, que ça aurait pu arriver à la maison, mais moi je regarde mon fils quand il mange. S’il en met trop dans sa bouche, je lui fais recracher », déclare Laurent auprès de BFMTV. « C’est quelque chose de bête, une banane », ajoute-t-il.

Également interrogé, le maire du Plessis-Robinson défend les employés de la crèche municipale et assure qu’il est correctement formé. « Il n’y a eu aucun manquement du personnel qui est très affecté par ce drame et qui était en nombre suffisant ce jour-là ».

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