Un collégien se jette sous les rames du métro à Paris en pleine sortie scolaire
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Après le drame de Yanis, 17 ans, qui s’est donné la mort suite à la libération de son agresseur, un nouveau choc a bouleversé un groupe d’élèves en voyage scolaire à Paris. Le vendredi 18 avril, un adolescent belge de 16 ans s’est jeté sur les rails du métro à la station Maison Blanche.
Un geste volontaire
Le drame a eu lieu vers 20h30, alors que le groupe scolaire attendait le métro sur le quai de la ligne 7. Soudain, le jeune garçon s’est jeté sur les rails, au moment où une rame arrivait en station. Il n’a malheureusement pas pu être sauvé à temps. Les premières images de vidéosurveillance confirment qu’il s’agirait d’un acte volontaire. L’enquête a été confiée au commissariat du 13e arrondissement de Paris. La police privilégie la piste du su*cide.
Un adolescent suivi pour dépression
La victime s’appelait Nicolas, il avait 16 ans. Il était scolarisé au collège Bonne-Espérance à Estinnes, en Belgique. D’après les premiers témoignages, Nicolas était déjà suivi pour des problèmes dépressifs. Le jeune garçon était décrit comme calme et discret selon ses camarades.
Dans une lettre adressée aux parents, l’établissement a exprimé sa grande tristesse :
« Nous sommes tous bouleversés. Nos pensées vont à Nicolas, à sa famille et à ses proches. »
Une prise en charge pour les élèves
La scène s’est déroulée devant 26 élèves et 5 accompagnants, tous très choqués. Une cellule psychologique a été mise en place pour les soutenir. Le lendemain matin, le groupe scolaire est rentré immédiatement en Belgique.
Au collège de Nicolas, des professionnels de santé et des associations sont mobilisés pour accompagner les élèves dans ce moment difficile. Des membres de la Croix-Rouge, du centre psycho-médico-social et des services d’aide aux victimes sont présents sur place pour écouter et soutenir.
Une enquête toujours en cours
Même si la piste du suicide semble se confirmer, l’enquête continue pour comprendre les raisons exactes de ce geste. Ce drame rappelle l’importance de parler de la santé mentale des jeunes et de ne jamais ignorer les signes de mal-être.
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