1 français sur 10 a déjà essayé la cocaïne
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Une étude de l’Observatoire des drogues révèle que 10% des adultes français ont déjà testé, au moins une fois, la cocaïne. Une tendance qui augmente depuis des années.
Un accès plus facile et un changement d’image
Visiblement beaucoup veulent se la jouer Tony Montana. Une étude de l’Observatoire des drogues atteste qu’en 2023, quasiment 1 adulte sur 10 (9,4 %) a déjà pris au moins une fois de la cocaïne. Soit presque le double en 6 ans (5,6% en 2017). Guillaume Airagnes, directeur de l’OFDT, rappel pourquoi ce pourcentage augmente. «
La cocaïne est de plus en plus disponible. L’offre a grandement augmenté, avec des saisies record, dans un contexte de production en hausse considérable, un prix qui stagne, entre 60 et 70 euros le gramme, alors que la pureté augmente. «
Pour rappel, en 2023, 27,7 tonnes de poudre blanche ont été saisies par la police. Parfois dans des situations originales. Bien qu’illégale, la cocaïne est prise dans plus de contextes différents. Aujourd’hui, on assiste à une démocratisation de la prise de cocaïne. Que ce soit dans les festivals, mais maintenant aussi dans les métiers à haute pénibilité. L’image des gangsters est donc un peu faussée. À moins qu’un ouvrier du BTP soit un dealer international.
La consommation de cocaïne augmente et les autres aussi
En plus de cela, la consommation régulière (au moins une fois dans les 12 derniers moins) à elle aussi explosé. On est passé de 0,3 % à quasiment 3% donc on a presque décuplé notre consommation. Pour les autres drogues, comme la MDMA par exemple. 8,2 % ont déjà essayé au moins une fois. Bien sûr, depuis 30 ans, c’est le cannabis qui reste la drogue la plus commune chez les consommateurs. 50,4 % en 2023, soit un adulte sur deux.
Cela vient aussi de son prix 8 à 10 euros le gramme, presque 10 fois moins chère que la cocaïne. Également, plusieurs politiques rendent le débat moins tranché. Beaucoup pensent qu’elle pourrait rapporter de l’argent à l’état.
Pour certaines personnalités, cette drogue, considérée comme plus douce que les autres, pourrait faire l’objet d’une légalisation. Sans compter les dérivés comme le CBD qui peut être légal sous certaines conditions. Cependant, son usage diminue chez les jeunes tranches (18-34 ans) et augmente chez les tranches âgées (plus de 55 ans). On voit beaucoup d’articles parler de prises record de cocaïne, mais on constate aussi que la production accélère.
